Les rookies des Hornets terrassent les Suns

Chris Paul n’est plus là pour quelques semaines mais les Hornets n’entendent pas se laisser abattre. La preuve avec avec ce deuxième succès d’affilée. Après une victoire face aux Clippers, les hommes de Jeff Bower s’imposent 110-102 face aux Suns, pourtant leaders de la conférence Ouest.

Une victoire qui porte la marque de Peja Stojakovic (25 pts, 13 rbds, 7 tirs à 3-pts) et des rookies Darren Collison et Marcus Thornton, décisifs dans le money time.

Résumé.

Sortant de leur première victoire sous l’ère de Jim Bower, les Hornets étaient revanchards après la raclée subie la semaine dernière face à ces mêmes Suns. Une fessée qui avait coûté sa place à Byron Scott.

Avec un 14-4 pour débuter, les Suns étaient pris à la gorge mais ne se laissaient pas abattre et infligeaient à leur tour une belle sérier de 20-10 pour finir le premier quart. A noter un Okafor ultra-présent sous les panneaux (13 points 12 rebonds en tout, et deux actions mémorables : une défensive avec un contre énorme sur Stoudemire, et une offensive avec une claquette dunk dans les hautes sphères !)

Dans le second quart-temps, Phoenix prenait l’avantage par l’intermédiaire d’un très bon Jared Dudley (17 points à 6/7 à trois points) (et même son unique échec était une gamelle pas veinarde !), et un Grant Hill ‘old school’ avec des jambes retrouvés, notamment sur un dunk ligne de fond assez spectaculaire.

Au coup de sifflet de la mi-temps, les Hornets avaient cependant refait leur retard et comptaient même 3 points d’avance, portés par le meilleur match de Peja Stojakovic qui retrouvait pour l’occasion son toucher derrière l’arc (7/11 pour 25 points et 13 rebonds).

Au retour des vestiaires, Steve Nash prenait le jeu à son compte pour infliger aux Hornets un 13-2.

Mais Devin Brown nous montrait qu’il possède encore de beaux restes (19 points) et permettaient aux siens de rester dans le match. Autre bonne surprise, c’est la bonne sortie de Marcus Thornton, rookie des lignes arrières, et qui par quelques banderilles lointaines et des bonnes initiatives, particulièrement dans le mouvement sans ballon, apportait beaucoup en ces temps de vache maigre pour NOLA (19 points à 7/12).

Le quatrième quart n’était plus question de séries offensives, mais bien plutôt de changements incessants de leader. Les équipes se répondaient du tac au tac ; et Stoudemire que l’on n’avait pas encore trop vu, sortait enfin de sa boite pour scorer inside sur les caviars distillés par ‘Hair Canada’ (23 points pour Amar’e).

Mais la fin de match appartenait aux locaux qui, poussés par leur public toujours chaud, rentraient les shoots clutchs. En première ligne desquels, le Serbe Stojakovic qui continuait d’aligner les tirs de loin, et le surprenant rookie sorti d’UCLA Darren Collison qui saisissait là l’opportunité de briller. Après un shoot à 3-points, il pénétrait sans sourciller pour marquer un lay up au nez et à la barbe de Frye et Nash.

La suite n’était qu’une accumulation de fautes et de lancers-francs bien maîtrisé par les frelons qui sortaient donc vainqueurs d’un match tendu mais si important alors que leur star CP3 ne reviendra pas avant deux voire trois semaines.

Réactions

Peja Stojakovic :

« Je ne sais plus quoi dire sur nos gamins, Darren et Marcus. Ils font preuve d’une grande maturité et je suis vraiment content de ce qui leur arrive. Darren supplée parfaitement Chris Paul, et Marcus est un super attaquant en sortie de banc. »

Alvin Gentry :

« Je savais qu’ils seraient revanchards après ce qui s’était passé dans notre salle. Chris Paul ou pas, ça reste une grosse équipe ».

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