Utah – Houston : la puissance a parlé

Trois matches, trois victoires pour Houston, qui s’impose 104-93 sur le parquet de Utah dans une rencontre aux deux visages. 

Il y a eu d’abord un Jazz en roue libre face à une défense de Houston en mode « poteau ». Aucune contestation chez les Rockets, aucune envie de gêner les tirs et les déplacements, et résultat, le Jazz s’envole et s’offre jusqu’à 19 points d’avance (56-37) ! Et encore, heureusement que Chandler Parsons (24 pts, 12 rbds, 6 pds !) était là pour faire illusion en attaque. Pour l’anecdote, Rudy Gobert s’est même permis de contrer James Harden…

On imagine qu’à la pause Kevin McHale s’est fâché car au retour des vestiaires, c’est une toute autre équipe de Houston qui est apparue. James Harden et Dwight Harden se réveillent et collent un 15-2 pour égaliser à 60-60. Utah découvre alors que la paire Asik-Howard peut devenir infranchissable, mais aussi que Jeremy Lin (20 pts) peut profiter des espaces libérés par Harden et Howard.

Malmené, et au bord de la rupture, Utah s’accroche. Grâce au duo Jefferson-Lucas, le Jazz reste au contact (73-73 puis 81-81), mais au milieu du dernier quart-temps, James Harden va prendre les choses en main. Et ce malgré une entorse.

« Je devais faire abstraction de la douleur, et c’était le moment pour hausser mon niveau de jeu. On avait élevé notre niveau en défense, et je ne voulais pas que quoi que ce soit me ralentisse » racontera Harden.

Toujours aucune victoire pour le Jazz

Dans les faits, ça donne un lay up dans le trafic, puis surtout un 3-points pour donner 7 points d’avance (95-88). Sous les panneaux, Asik fait le ménage, suppléé ensuite par Howard. Preuve que le Jazz est impuissant, il ne va inscrire qu’un panier dans les quatre dernières minutes.

Logiquement, Utah lâche prise, surtout que Lin et le précieux Garcia imitent Harden. L’écart franchit les 10 points à deux minutes de la fin, et Howard peut même se permettre de réussir un 2/2 aux lancers-francs.

Pour le Jazz, c’est une troisième défaite en trois matches. Une première depuis 1979, année du déménagement de la franchise à Salt Lake City…

Côté Houston, l’équipe possède à la fois une marge face à des équipes modestes, mais aussi une impressionnante marge de progression lorsqu’elle sera capable de jouer 48 minutes sur le même rythme.

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