Charlotte : Kemba Walker à l’origine de la venue d’Al Jefferson

Avril 2013, Kemba Walker a rendez-vous avec Rich Cho, le GM des Bobcats, et Rod Higgins, le président des opérations sportives, pour le traditionnel entretien de fin de saison.

Désireux de connaitre l’avis de leur meneur, Higgins et Cho demandent alors à Walker quels joueurs, parmi les free agents, seraient selon lui les plus susceptibles d’aider la franchise. Une question manifestement anticipée par Walker puisque ce dernier avait déjà établi une liste de joueurs qu’il présente alors à ses dirigeants.

Tout en haut de la liste, un nom : celui d’Al Jefferson.

Comme l’impose le règlement, les franchises n’ont pas le droit d’entrer en contact avec un joueur sans contrat avant le 1er juillet mais Rod Higgins ne veut pas prendre le risque de se faire griller la politesse. Il rappelle alors à Walker que lui et Jefferson partagent le même agent, Jeff Schwartz, et qu’il peut facilement et rapidement entrer en contact avec le pivot du Jazz.

Et c’est exactement ce que Walker va faire. Allant même jusqu’à organiser un repas avec Jefferson à New York pour le convaincre de rejoindre les Bobcats.

Séduit par le discours de Walker et touché par l’intérêt que lui porte ce dernier, Jefferson le sera encore plus lorsque les Bobcats le contactent quelques heures à peine après l’ouverture du marché des transferts.

N’en jetez plus, la coupe est pleine, Jefferson a fait son choix et 10 jours plus tard, il signe un contrat de 41 millions sur 3 ans avec les Bobcats. Dans les minutes qui suivent, Higgins envoie un texto à Walker pour lui annoncer la nouvelle.

« J’ai presque versé une larme quand j’ai vu ça,» confie-t-il au Charlotte Observer à propos de sa réaction.