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[Coaching] Les problèmes défensifs des Bleus

Vincent Collet l’a dit : la défaite face à l’Allemagne est une claque dont il faut se servir pour rebondir. Et surtout pour comprendre que c’est toujours par sa défense que l’équipe de France a réussi ses compétitions internationales. Hier, les Allemands ont beaucoup trop profité des difficultés aperçues durant la préparation sur le pick-and-roll. Et il vaudrait mieux éviter que ça se reproduise.

Des problèmes de communication

Alors que les Bleus avaient rassuré face à l’Espagne en montrant une vraie agressivité défensive, ils sont retombés dans certains travers pour ce premier match, oubliant notamment de communiquer sur les écrans.

Cette « paresse » a coûté très cher en début de match, offrant de bonnes positions à des Allemands qui n’en demandaient pas tant. Il faut également féliciter nos voisins qui ont bien compris et analysé nos faiblesses. Heiko Schaffartzik n’aime pas vraiment prendre les intervalles mais le meneur a bien forcé sa nature pour profiter des mouvements trop lents des pivots français.

Impossible d’arrêter le dribble du meneur

Le problème, c’est que les Bleus ont été surpris par cette stratégie. Ne sachant pas trop quoi faire, les pivots se plaçaient en position intermédiaire pour couvrir la pénétration du meneur et leur joueur.

Cela ouvrait beaucoup d’espaces pour les shooteurs alors qu’il aurait fallu essayer d’arrêter le dribble le plus vite possible. Mais Alexis Ajinça a sans doute peur d’être pris de vitesse. En tout cas, ces hésitations, couplées à un relâchement, ont offert trop de bonnes situations aux hommes de Frank Menz.

La mobilité des pivots, point noir de la défense sur pick-and-roll

Le très court passage de Johan Petro dans le premier quart-temps fut d’ailleurs révélateur. Se contenant d’accompagner le dribble du meneur adverse jusqu’au cercle, le pivot le laissait s’approcher du panier et créer des décalages. Il n’a donc finalement joué que trois minutes, la France encaissant un 12-2 sur la période.

Il y a aussi eu des oublis défensifs à l’extérieur mais la France s’est quand même ressaisie à partir du deuxième quart-temps. Le problème de la mobilité des pivots sur le pick-and-roll, là où Joakim Noah avait fait un énorme travail à l’Euro 2011, est par contre plus inquiétant. Parce qu’il dure depuis le début de la préparation et parce qu’il a visiblement été largement analysé et identifié par nos adversaires.

Ainsi, lors du retour d’Alexis Ajinça dans le troisième quart-temps, les arrières allemands ont profité des espaces offerts pour marquer à mi-distance et refaire l’écart.

Joffrey Lauvergne, par son activité, s’est montré efficace défensivement mais Vincent Collet a comme d’habitude appelé le duo Boris Diaw – Florent Pietrus à la rescousse lorsqu’il voulait faire des stops défensifs. Mais face à une équipe mise en confiance d’entrée de jeu, ça n’a pas suffi. Aux Bleus désormais de trouver les solutions pour aider les pivots et mieux compenser ces espaces. Il n’y a plus de temps à perdre.

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