Les fins de quart-temps : le maillon faible de Miami

Depuis le début de cette finale atypique, où depuis le shoot décisif de Tony Parker le 6 juin dernier chaque succès respectif est un triomphe, Miami traîne comme un boulet un vilain défaut : dans chacune de ses défaites, le champion flanche en fin de quart-temps. Dimanche soir dans le Texas, les Spurs ont conclu le premier sur un 15-2 puis le troisième sur un 12-1. 

Sur ces deux séries, San Antonio a compilé 10/12 aux shoots contre 1/11 aux Floridiens. En début de quatrième période, l’hémorragie passera même à 19-1 avant que le Heat ne panse la plaie et se prenne même à rêver d’un retour historique dans les deux ultimes minutes. Mais le mal était fait, l’écart trop grand et l’énergie du tenant du titre pompée par ces clôtures de quart temps.

« Il va falloir que ça change », clame Mario Chalmers. « Nous allons regarder à la vidéo et répondre à toutes les questions qui se posent ce soir », assure lui Erik Spoelstra.

« Quand nous sommes parvenus à revenir, on au le sentiment que l’orage était passé. Puis on a raté des shoots que d’ordinaire, nous rentrons. A partir là, c’est l’effet boule de neige qui s’est mis en marche », ajoute le coach du champion 2012. Il aura fallu un tir primé de l’archange Danny Green pour que la confiance de Miami soit ébranlée et que les hôtes entament une série décisive, après plus de trente minutes : le +12 forgé en fin de troisième quart temps sera fatal au Heat.

«J’ai pensé que nous pouvions voler cette victoire mais ils mettaient tous les shoots. Leurs titulaires ont été exceptionnels ce soir, ils ont tous rentré leurs tirs. Dans une rencontre physique et difficile, ils ont shooté à 60% »,analyse D-Wade.

Au moins, Spo sait sur quoi insister avant mardi !