Que ce soit ses coéquipiers, ses adversaires, ou même les téléspectateurs, quand Jamal Crawford dégaine, on a souvent tendance à penser que ça va rentrer.
Mais pourquoi penser ainsi alors qu’il ne shoote qu’à 40.9% en carrière et que ses 42.2% de réussite cette saison représentent son troisième meilleur score ?
Tout simplement parce que Crawford possède ce petit plus qu’ont tous les grands shooteurs : la confiance.
« Quand je manque un shoot, je pense toujours que le prochain va rentrer, » explique-t-il au NY Times. « J’ai pris ce shoot des millions de fois donc je crois toujours qu’il va rentrer. »
En fonction du joueur, certains parlerons d’attitude de croqueur, mais demandez à Ray Allen et vous obtiendrez exactement la même réponse. C’est ce qu’on appelle la confiance du shooteur et Jamal Crawford est apparemment tombé dans la marmite quand il était petit comme l’explique si bien Chauncey Billups.
« Je ne me considère pas comme chaud avant d’avoir réussi 5 shoots consécutifs. Pour un gars comme Jamal, un ou deux shoots suffisent. Il peut tout faire et quand il est chaud, c’est un cauchemar pour les autres. Il faut avoir une grande confiance en soi pour jouer comme ça. Tout le monde en NBA a confiance, mais ils n’ont pas ce qu’il a. »
Recordman NBA des « 4 points plays » (3pts réussi + la faute), Crawford avouait en début de saison ne jamais avoir travaillé son shoot durant l’inter-saison, à l’exception de l’été dernier.
Si vous débutez le basket, ce n’est clairement pas un bon exemple d’assiduité mais son mental, en revanche, n’est pas une mauvaise inspiration pour nos futurs shooteurs en herbe.