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Jeremy Lin : « A New York, c’était trop beau pour être vrai »

Même si elle lui a permis de décrocher des dizaines de millions de dollars via des contrats publicitaires et sportifs, Jeremy Lin semble soulagé que la « Linsanity » ait pris fin.

Dans une interview accordée à Yahoo! Sports, le nouveau meneur des Rockets raconte l’envers du décor, et pour un jeune joueur, encore inconnu il y a un an, le succès peut être à double tranchant.

« Je me suis retrouvé dans une coquille à New York, raconte-t-il. J’étais dans une période où je ne parlais plus à personne. Même pas à mes amis. Je ne voulais pas que nos relations changent. J’ai vu comment la médiatisation et la renommée avaient changé certains autour de moi, et je détestais ça. »

Aux Knicks, il était devenu le chouchou de tout le monde, et il lui fallait garder la tête sur les épaules.

« A New York, c’était trop beau pour être vrai. Le coach (ndlr : Mike D’Antoni) me demandait les systèmes que je préférais. Il m’envoyait des textos pour savoir comment j’allais. Tout ça, c’était trop beau pour être vrai… »

A Houston, et malgré un contrat important, il a retrouvé une vie presque normale. Mais il sait que le moindre de ses faits ou gestes sera encore monté en épingle. Comme dernièrement son air ball dans le « clutch time » face au Heat. Pour lui, ses origines asiatiques en sont la cause.

« Je reste une cible. Tout le monde me regarde et se dit : « Je ne vais pas me laisser dominer par ce gamin asiatique. » C’est comme ça depuis toujours. C’est différent dans la manière aujourd’hui mais les gens continuent d’épier ce que je fais ou ce que je ne peux pas faire. »

Aujourd’hui, Lin est devenu plus méfiant que jamais, et il tient à ne pas mélanger l’affectif et le sportif.

« Je ne veux pas que mes amis soient mes fans. Soit ils sont mes amis, soit ils sont des fans. Ils peuvent me soutenir, mais ils n’ont pas à me traiter comme si j’étais quelqu’un d’autre. »

Sur le terrain, et compte-tenu de sa renommée, Lin apprend désormais à se comporter en leader alors qu’il n’a que 24 ans…

« Je n’ai que 24 ans, et je suis l’un des plus jeunes de l’équipe. Je me retrouve dans une position où je dois être le leader tout en apprenant encore. Tout se fait dans l’urgence, mais j’ai le sentiment que pour ma carrière, Houston est un endroit plus adapté pour moi. On y apprend tous ensemble. On fera des erreurs, mais on grandira ensemble. »

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