Les critiques et les remarquent négatives pleuvent depuis que DeMar Derozan a signé sa prolongation de contrat avec Toronto.
L’ailier des Raptors a signé un joli deal à 40 millions de dollars sur 4 saisons. Pour beaucoup, donner 10 millions de dollars par saison à un tel joueur, c’est tout simplement ce qui a conduit la NBA dans un lockout l’été 2011.
Si Derozan n’a rien à dire sur ce sujet et c’est logique, c’est Bryan Colangelo qui est monté au créneau pour se justifier.
« Je suis chargé de faire la meilleure équipe possible. On doit continuer d’assembler des pièces pour que le puzzle soit bon. » explique-t-il.
Même en donnant 10 millions à un joueur qui ne mérite pas, pour l’instant, un tel salaire ? Et qui pourrait en plus plomber les finances dans quelques temps ?
« On en peut pas prévoir la valeur d’un joueur pour la prochain mercato. Je ne peux prévoir non plus où nous serons l’année prochaine. Si on attend trop, quelqu’un d’autre va agir à notre place. »
Un pari sur l’avenir
Les Raptors ont donc eu peur de perdre Derozan ?
« Il y a 10 équipes qui ont assez d’espace dans leur masse salariale pour s’aligner sur un ailier aussi dynamique que Derozan. En prenant les devants, on s’assure qu’il est bien payé, à sa valeur, car si on se base sur ce qu’est DeMar aujourd’hui et ce qu’il peut faire dans le futur, alors le contrat actuel est approprié. »
C’est donc un pari sur l’avenir pour le joueur de 23 ans qui doit maintenant passer un cap, un peu comme Nicolas Batum à Portland.
« Il a bossé dur cet été, il a gagné son contrat et maintenant c’est autre chose. Il doit être bon, être All Star, cela doit être son prochain objectif. » analyse Dwyane Casey, le coach des Raptors. « Il progresse tout les jours. Il a quelques faiblesses mais il va devenir meilleur. »