Douzième de la conférence Est avec 22 victoires pour 44 défaites, Deron Williams a connu une saison 2011-12 qu’il qualifierait sans hésiter d’apocalyptique.
« Oui et de loin », répond-il à Hoopshype quand on lui demande si cette saison était la pire de sa carrière. « La saison dernière était encore plus difficile que mon année de rookie [41 victoires et pas de playoffs] ».
Un calvaire qui n’a cependant pas effrayé Williams puisque le meneur s’est rapidement rengagé avec les Nets pour cinq ans et 98 millions alors que le Mavs et Mark Cuban lui faisaient les yeux doux. Une décision qu’il voulait certes rapide mais qui ne fut pas moins difficile pour autant.
« J’ai apprécié de pouvoir choisir mon équipe mais c’était aussi très stressant car j’ai vraiment hésité entre deux équipes. Mais je voulais signer aussi vite que possible. Je savais que j’allais être le premier et que tout le monde suivrait ensuite. Je voulais régler ça au plus vite. Pas seulement pour moi ou pour ma famille mais pour que tout le monde puisse ensuite choisir sa destination ».
« On doit d’abord devenir une équipe »
Pleinement satisfait de son choix et de la direction prise par la néo-franchise de Brooklyn, Deron Williams attend désormais avec impatience de pouvoir jauger son équipe sur le terrain même s’il reste encore assez prudent.
« Seul le temps nous dira [si les Nets peuvent jouer le titre dès cette année]. Il faudra déjà passer l’obstacle Miami. Ils sont l’équipe à battre. On doit d’abord devenir une équipe et essayer de s’ajuster les uns aux autres. On ne peut pas encore prévoir comment cela va tourner ».
Au moins, l’espoir est de nouveau permis et après deux ans sans playoffs, c’est déjà presque la panacée pour l’ancien meneur du Jazz.