La rivalité entre les Celtics et les Bulls semble gagner en intensité d’année en année, et tout le monde a encore en tête la formidable série de playoffs de 2009.
La nuit dernière, les deux formations nous ont offert un remake de ce premier tour avec une partie intense et équilibrée, avec des stars au rendez-vous. Le tout ponctuée par une prolongation qui se joue sur un ballon perdu. Un ballon perdu par… Joakim Noah.
En voyant les images, tous les entraîneurs de la terre ont dû bondir ! Voir un pivot dribbler et jouer les meneurs de jeu, il n’y a rien de plus agaçant. Et ça en devient irritable lorsque ce même pivot perd la balle, et… vous fait perdre le match !
Ce pivot, c’est Joakim Noah. Très bon (26 pts, 12 rbds) et impeccable jusque -là, Jooks s’est enflammé à 20 secondes de la fin de la prolongation. Chicago est mené 108-105 et ils ont la balle pour égaliser. 15 secondes, c’est long. Soit on joue le 3-points pour égaliser, soit on assure dans la peinture en espérant revenir sur des lancers-francs.
Et là, c’est l’option sans doute choisie par Noah qui remonte le terrain pour aller au panier directement. Sauf qu’il y a ce malin de Kevin Garnett qui traîne. Une toute petite tape sur le ballon, par derrière, et voilà comme Noah perd la balle… et Chicago perd le match !
Car derrière, c’est Glen Davis qui va récupérer la balle. Faute sur lui mais « Big Baby » va inscrire les deux lancers pour une victoire finale (110-105).
« Joakim est une gazelle, estime Davis. Il est fin. Il court vite. Je ne sais pas ce qu’il avait en tête mais il a voulu faire la différence. C’est tout à son honneur. »
C’est vrai que c’était culotté mais… ça a échoué et Noah s’en veut.
« C’est une énorme perte de balle, et elle arrive au plus mauvais moment. Je n’ai pas le droit de perdre un ballon à ce moment-là. »
Mais Noah promet que les retrouvailles seront explosives.
« On n’est pas encore à leur niveau mais il ne manque pas grand chose. On ne peut que s’améliorer et lorsqu’on le fera, je vous promets que ça va être horrible pour ceux qui parlent mal sur nous. Tous ceux qui nous insultent vont regretter leurs mots. Car, quand ça comptera, on sera prêts. »
On vous le dit, la rivalité entre les Celtics et les Bulls est sans doute la plus intéressante du moment. La plus chaude aussi.
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