Les Lakers et les Cavs au tapis !

Il reste une dizaine de journées à jouer avant les playoffs, et le niveau de jeu est monté d’un cran. Les Lakers et les Cavs, leaders de leur conférence respective, ont pu le constater puisqu’ils ont mordu la poussière dans la nuit.
Leurs bourreaux : le Thunder et les Spurs, deux formations qui ne lâchent rien pour être les mieux placées dans l’optique des playoffs.

« C’est décevant de ne pas avoir été capable de répondre à ce défi mais en playoffs, ce sera une toute autre histoire ».

Kobe Bryant a beau penser à l’avenir, il n’empêche que sa formation a pris une belle fessée au Ford Center. L’écart au final est déjà bien lourd (91-75) mais on peut vous assurer qu’il y avait 20, voire 30 points d’écart entre les deux formations.

En fait, d’un côté, on a vu un Thunder comme on l’aime : enthousiaste, accrocheur et dynamique. De l’autre, des Lakers endormis, maladroits et perturbés par le non-match de Kobe Bryant. Car c’est bien la défense de Thabo Sefolosha qui est la clé de la victoire du Thunder. Le Suisse, par son envergure et son anticipation, a fait déjouer la star des Lakers.

11 pts, 4/11 aux tirs et 9 bps pour Kobe. C’est vilain ! Mais le problème, côté Lakers, c’est que ses coéquipiers étaient tout aussi mauvais. Gasol a été minable. Artest n’a jamais gêné Durant. A la limite, seul Lamar Odom mérite quelques louanges.

A l’arrivée, les Lakers s’inclinent pour la première fois en 8 matches. C’est sans doute un simple accident mais le champion ne nous apparaît pas serein depuis 15 jours, malgré son gros succès à San Antonio.

Une fois de plus, face à un gros meneur de jeu (Russell Westbrook est un monstre physique), les Lakers ont perdu…

San Antonio justement. Après leur déconvenue face aux Lakers, ils accueillaient les Cavs. Rien de tel pour se relancer, ou au contraire, se mettre la tête un peu plus sous l’eau. Et les hommes de Gregg Popovich ont réalisé l’exploit de s’imposer. On peut parler d’exploit car Cleveland restait sur 8 victoires de rang.

Un homme a permis cela : Manu Ginobili, redevenu l’un des meilleurs extérieurs de la ligue depuis le All-Star game. L’Argentin est dans la zone actuellement, et c’est lui dans le money time qui va porter l’estocade.

Face à un LeBron James égal à lui-même (11 pts dans le dernier quart-temps) mais bien gêné par Keith Bogans, El Manu répond par quatre paniers de suite, dont deux 3-points.

« S’ils ont sorti la tête de l’eau, malgré l’absence de Tony Parker, c’est grâce à lui » résume LBJ.

Depuis que TP est out, Ginobili tourne à 23.8 pts de moyenne, et San Antonio a remporté 7 matches sur 11.

« Manu a besoin d’avoir la balle en mains. C’est un playmaker. Si vous avez la possibilité de lui donner le ballon souvent, il est plus à l’aise et vous serez récompensés » explique Tim Duncan.

Voilà une victoire qui fait du bien à San Antonio, tandis que Cleveland sait qu’il ne peut se permettre aucun relâchement. Notamment aux lancers-francs…

OKC – LA Lakers

San Antonio – Cleveland

Crédit photo : AP