Tim Duncan et San Antonio calment les ardeurs des Bucks

Même sans Manu Ginobili, même avec un Tony Parker diminué, même face à l’équipe surprise de ce début de saison, les Spurs savent se faire respecter à l’AT&T Center lorsque Tim Duncan joue ainsi la vigie et assure au scoring. Pas de défaite s’il marque plus de 20 pts, telle est la règle. 24 pts et 12 rbds pour « Dream Tim » et une victoire 112-98 pour les Spurs face aux Bucks d’un Brandon Jennings bien muselé par le duo Tony Parker / George Hill. Seulement 12 pts à 6/21 pour l’ancien romain qui est même le facteur X à l’envers de son équipe.

En effet, sans lui, les Bucks sont à 56% de réussite et « avec » lui, ils tombent à 49%, ce qui n’était pas assez face au troisième quart-temps de feu de Duncan (15 pts / 5 rbds), ce qui a permis aux hommes de Gregg Popovich de passer de +1 seulement à la mi-temps (suite à un 12-0 pour les Bucks) à +12 à l’entame du dernier quart-temps. Ce qui n’était pas assez non plus face à la main chaude de Matt Bonner qui fait exploser les compteurs avec 23 pts en 25 minutes, à 7/10 aux shoots dont 6/8 à 3-pts !
Brandon Jennings, 7 passes décisives tout de même, s’explique simplement sur ce manque de réussite :

« C’était juste un jour sans. Les shoots que j’ai pris, ce sont ceux que je prends habituellement et qui rentrent. Mais ce soir, je n’avais pas la « touche » de d’habitude ». J’ai pris mes shoots, ils étaient ouverts, mais j’ai merdé, c’était juste un sale soir ».

Bonne nouvelle cependant pour les hommes de Scott Skiles, la rentrée de Michael Redd après 9 matches manqués. Il joue 11 minutes pour 4 pts mais savoure le moment :

« Ce soir c’était un test pour voir comment ça allait. J’ai pu shooter plusieurs fois ce qui était bien. Je me suis senti bien ce soir, ça m’a fait plaisir de pouvoir jouer. »

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