Gerald Green : à la recherche du temps perdu

Sauf tremblement de terre, Gerald Green (2m03, 26 ans) devrait être prolongé par les Nets, et ainsi terminer la saison avec la franchise qui lui a donné sa chance.

Titulaire pour l’instant d’un contrat de 10 jours, l’ancien dunkeur des Celtics tourne à 10.5 pts de moyenne après deux rencontres, et le staff est tombé sous le charme de ce joueur que l’on croyait perdu pour la NBA.

« Tout le monde aimerait revenir en arrière, et changer ce qui n’a pas été, explique-t-il au New York Post. J’en fais partie. Mais j’ai appris une chose du passé : si vous avez fait une erreur, essayez de la corriger pour la prochaine fois. C’est comme ça qu’on grandit et qu’on progresse. »

Arrivé en NBA à 18 ans, Green fait partie de ces lycéens qui se sont vus trop beaux, trop vite.

« Je sais que j’ai fait des erreurs et au lieu d’essayer de me justifier et de m’en prendre aux autres, j’ai décidé d’aller de l’avant. Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir relancer ma carrière et et pouvoir changer les choses. »

Doc Rivers était son premier coach en NBA

Premier coach de Green à Boston, Doc Rivers est ravi de revoir son ancien joueur chez les pros.

« Je pense qu’il a de très bonnes chances d’y arriver. Il était si jeune quand il a commencé. Il était doué (ndlr : 10.4 pts/ en 2007), alors que les gens ne voyaient en lui qu’un athlète incroyable, vainqueur du concours de dunks. Mais Gerald sait shooter. C’est juste qu’on ne lui a pas appris à jouer au basket. »

Rivers ne lui souhaite que le meilleur pour la suite.

« Ce serait génial qu’il réussisse. Je ferais partie des personnes les plus heureuses. Gerald n’est pas un mauvais gars. Il ne l’a jamais été. Il avait juste besoin d’un guide. Aujourd’hui, il est plus mature. On l’a vu dans son jeu. Avery (Johnson) m’a dit que Gerald faisait beaucoup de vidéos. Il étudie le jeu, et c’est bien. »

Et Rivers de finir sur un couplet sur les jeunes qui refusent d’apprendre de leurs aînés.

« Parfois, les jeunes arrivent en NBA et se demandent pourquoi ils auraient besoin d’étudier le jeu de Kobe Bryant. Ils se croient meilleurs que lui. Gerald n’était pas comme ça mais Kobe, quand il a commencé, il étudiait le jeu des autres, et c’est ce qui a fait la différence. »