Lockout : une baisse à 52 % pour les joueurs et la mise en place de taxes évolutives ?

Propriétaires et joueurs n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord alors que le médiateur George Cohen essaie désormais de trouver une solution au conflit.

Une des pistes les plus sérieuses pour résoudre la discorde serait dans l’instauration d’une « flex tax », comme la décrit notre confrère Ken Berger, qui affirme que la solution a déjà été évoquée par les deux camps. En fait, un système de taxes évolutives qui pénaliserait les équipes très dépensières.

La première étape serait de faire accepter aux joueurs de descendre leur part dans les revenus de la NBA à 51 ou 52 %. Jusqu’à présent, tous ont affirmé ne pas vouloir aller à moins de 53 %. Mais, selon Ken Berger, ils pourraient encore faire un petit effort.

Ensuite, une « flex tax » pourrait être mise en place. Le principe ? Fortement pénaliser les équipes dont la masse salariale crève le plafond (LA Lakers, Dallas Mavericks, Orlando Magic) et moins celles qui sont à la limite de la luxury tax.

Décourager les plus riches…

L’année dernière, celle-ci était fixée à 70,3 millions. La NBA pourrait demander à l’abaisser un peu et à mettre en place un système de taxes évolutives. Les équipes avec une masse salariale supérieure de 5 millions de dollars à cette limite paieraient 1,25 dollars pour chaque dollar de trop.

Entre 5 et 10 millions : 1,5 dollars pour chaque dollar. Entre 10 et 15 millions : 1,75 dollars pour chaque dollar. Et plus de 15 millions : 2 dollars pour chaque dollar. Aujourd’hui, certaines équipes proches de la limite se refusent à recruter au-delà de cette ligne car cela leur fait perdre beaucoup trop d’argent. Avec ce système, elles seraient donc favorisées.

Avec une meilleure redistribution des gains avec les équipes en difficulté financière et l’augmentation de leur part dans les bénéfices de 43 à 48 %, les franchises NBA pourraient donc obtenir un modèle plus équitable et certainement plus rémunérateur. Reste à voir si cela suffira.