Conflit NBA : 48 heures pour trouver une solution

On ne parle plus de « réunion de la dernière chance ». Le terme n’est pas assez fort.

Clairement, syndicat et NBA ont deux, voire trois jours pour trouver une solution, et sauver l’intégralité de la saison.

Certains y croient. Parmi nos confrères, on en trouve qui évoque un accord pour mardi ou mercredi. Pour ces optimistes, les désaccords annoncés par les deux camps pourraient n’être qu’une façade pour éviter de donner de fausses joies aux fans. Les 11 heures de négociations auraient été bien plus fructueuses qu’ils ne le disent.

Tout le monde l’espère…

Aujourd’hui, sans doute vers 10h00 heure US, ils vont se retrouver autour d’une table. Seuls les leaders des deux camps seront là : Billy Hunter et Derek Fisher d’un côté, David Stern, Adam Silver et Pete Holt de l’autre.

« Lorsqu’on est beaucoup, c’est difficile d’avancer car on passe beaucoup de temps à sortir de la salle pour discuter d’une idée avancée par l’autre camp. En petits comités, il n’y a pas cette phase, et les choses vont plus vite » a expliqué Billy Hunter.

Mardi, une quinzaine de joueurs et une dizaine de propriétaires les rejoindront, et selon ESPN, l’objectif sera clair : sauver la saison régulière.

Le partage des revenus, la clé du conflit

Les clés de la prochaine convention collective sont connues. On n’est plus dans des rounds d’observation mais dans la négociation.

Le partage des revenus décidera de tout. LeBron James a lâché : « on ne descendra pas sous les 53% ».

Les propriétaires leur proposent toujours 46%. En 1998, les joueurs voulaient 60%, ils avaient eu 57…

Aujourd’hui, certains estiment que les deux camps sont plutôt aux alentours de 51-49, quel que soit le bénéficiaire.

Des solutions pour éviter un « hard cap »

Le reste semble être acquis pour les propriétaires : abaissement de la durée des contrats, possibilité d’enlever le salaire d’un joueur blessé de la masse salariale, fin des sign-and-trade…

Ce sont des propositions qui vont dans le bon sens et qui sont adaptées à la NBA d’aujourd’hui. Des contrats de 2 ou 3 ans offriront des « mercatos » plus intéressants et plus fréquents. Ils offriront des droits à l’erreur aux propriétaires, et obligeront les joueurs à ne pas s’endormir sur leurs lauriers.

En 1998, les deux camps s’étaient réunis jusqu’au 8 octobre pour tenter de sauver la saison régulière, et ce n’est que le 13 octobre que David Stern avait décidé d’annuler les deux premières semaines de compétition.

Cette année, il ne devrait pas attendre aussi longtemps, et on évoque la date de mercredi pour prendre une telle décision.