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La belle histoire du jour : la leçon de persévérance d’Eric Valentin

La Floride est certes le pays du Mickey. Ses histoires fantastiques peuplent l’imaginaire de chaque chérubin qui voit le jour dans chaque coin du monde. Mais de là à croire que la réalité économique américaine permette à un petit gars d’1,62m de vivre de sa passion du basket…

Eh bien oui. C’est possible. Eric Valentin l’a fait. Basket USA vous raconte son histoire peu commune.

Le basket, sport pour grands ?

On dit (trop) souvent que le basket est un sport réservé aux grandes gigues. Qu’il est physiquement sectaire. Qu’il suffit d’être grand pour être bon. Autant de clichés qui ont la vie dure, et qui s’avèrent n’être que billevesées pour l’amateur averti.

De fait, qui fut élu MVP du meilleur Eurobasket de l’histoire si ce n’est ce nain génial qu’est Juan Carlos Navarro. Du haut de son 1m92 et ses 80 kilos tout mouillés, la Bomba est tout simplement le meilleur joueur européen ! Avec Gasol, Nowitzki ou Parker sur l’échiquier, ça place le bonhomme !

La passion est souvent la plus forte dans notre sport. Et Eric Valentin personnifie cet aphorisme.

Pas la même croissance mais la même passion

Alors qu’il ne pointe qu’à 1m30 à 11 ans, et qu’il a dû attendre d’être au lycée pour atteindre les 1m52 (5 feet), le petit Eric n’a jamais perdu la foi. Sa passion était la balle orange, et il n’allait pas lâcher pour une question de centimètres.

Dans sa dernière saison au sein du lycée d’Orlando Christian, Valentin affiche de belles statistiques avec 13 points et 8 passes de moyenne. Il est même récompensé en étant sélectionné parmi les meilleurs joueurs de sa conférence. Mais évidemment, au moment de passer à l’échelon universitaire, sa taille est pointée du doigt.

Il n’y pas foule de recruteurs qui viennent frapper à la porte d’Eric Valentin. Il se résigne à signer à Daytona State Community College (en Floride) où il reste une saison pour 4 points et 2 passes de moyenne par match. Suffisants pour que d’autres facs de division II, division III et division NAIA s’intéressent à lui. Mais Valentin rêve de la division I, la vraie, la NCAA.

Intégré au roster puis boursier à Green Bay

Sa copine lui souffle alors de postuler dans son état natal du Wisconsin, à Green Bay, par cette procédure du « walk-on » par laquelle tout joueur peut intégrer une équipe s’il arrive à en convaincre le coach. Valentin s’exécute et va à la rencontre de Brian Wardle, le coach du Phoenix. Ce dernier est tout de suite tombé sous le charme du minot :

« Je n’oublierai jamais cette conversation avec Eric. J’ai été bluffé. Je ne savais pas du tout qui il était, mais j’ai fait ma contre-enquête et vérifié que tout ce qu’il m’avait dit était bien vrai. Et en fait, il était encore plus humble que ce qu’il m’avait montré durant notre entrevue. De pouvoir lui donner une bourse sportive a probablement été le meilleur moment de ma carrière de coach. »

Car, entre temps, Eric Valentin a non seulement intégré l’équipe, mais il est désormais titulaire d’une bourse. Une nette amélioration de sa situation qui ne change pas la mentalité d’Eric malgré la mise en scène prévue par son coach (vidéo ci-dessous).

« Honnêtement, ils m’ont bien eu sur ce coup-là.  Je ne savais pas ce qui se passait. Il m’a tendu ce papier. J’ai vu ‘subvention’ inscrit en haut et j’ai vu que c’était une bourse scolaire. J’ai vu un paquet d’argent revenir dans ma poche, tout l’argent que j’avais dépensé pour mon inscription et mes livres. C’était vraiment une excellente surprise. Je suis du type à utiliser les bons d’achat, ne jamais jeter mes cents. J’ai toujours profité de la nourriture gratuite que l’on a en déplacement et je ne vais pas changer. Je n’irai certainement pas flamber dans les supermarchés ou m’acheter une tonne de chaussures. Je suis très économe et donc cet argent sera placé. »

Alors, certes, Valentin ne joue que des bribes de match, n’apparaissant qu’à 5 reprises et ne scorant que 6 points en tout et pour tout. Mais son histoire est déjà au rang des « Cinderella stories » chères à ce vieux Disney. Pourquoi ?

Invité spécial de SportsCenter

Car, depuis, Eric s’est montré redevable de la décision de son coach. Travailleur acharné (pour son job d’été, il a effectué un stage dans le département d’agriculture de l’état du Wisconsin), il est l’inspiration de ses jeunes coéquipiers ; mais surtout, il est devenu une attraction nationale quand il a battu le record de shoots du milieu du terrain en une minute avec un total de 8 !

Passé depuis dans le SportCenter d’ESPN ou en Une de Yahoo.com, Eric Valentin s’est fait un nom… et a prouvé une fois de plus, que le basket est un sport pour tous ! Petits et grands.

La vidéo de son record

https://www.youtube.com/watch?v=K4_S1ptVP4M

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