Irréguliers et décevants depuis le début de saison, les Cavaliers venaient de toucher le fond à Houston. Comme une chute finale après de longues semaines à faire des mauvais matches, avec une défense absente. Il fallait une réaction, enfin.
« Il y avait de l’impact physique et l’énergie », remarque Kenny Atkinson, après la rencontre à San Antonio. « Houston nous avait dominé et là, on était les plus forts, ceux qui ont frappé les premiers. Parfois, c’est ça qui fait la différence. »
Il le fallait car avec une adresse à 3-pts assez faible (13/42 à 3-pts) plus un Donovan Mitchell à seulement 10 unités et 3/12 au shoot, soit sa plus mauvaise sortie de la saison, les Cavaliers ne pouvaient pas compter sur leur attaque pour l’emporter.
« On n’a pas besoin que Donovan marque 35 points pour être une bonne équipe », poursuit le coach de Cleveland. « Lui et Darius Garland auraient pu faire 30 passes. J’avais mis au défi ces gars, qu’ils rendent meilleurs leurs coéquipiers. C’était vraiment une victoire collective. »
Une victoire défensive, pourrait-on ajouter. En seulement 28 minutes chacun, Jarrett Allen et Evan Mobley ont cumulé 43 points et 17 rebonds. Le second a également contré trois tirs, dont le dernier sur Victor Wembanyama.
Le Français (7/16 au shoot) a vécu une soirée compliquée face au duo de l’Ohio, comme ses coéquipiers, qui n’ont shooté qu’à 38% de réussite et perdu 18 ballons.
« On n’a pas bien shooté et on a gagné cette rencontre en défendant très bien. Notre défense n’a jamais baissé d’intensité. Tout le monde a fait son possible, des deux côtés du terrain. Il y avait des efforts, de l’énergie. On peut être comme ça. Il faut seulement continuer », espère Donovan Mitchell.
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