Matchs
NBA
Matchs
NBA

Les Cavaliers sombrent dans la sinistrose

NBA – Battus à Chicago, les Cavaliers multiplient les essais et les pistes, mais l’équipe n’avance plus.

donovan mitchell cavaliersÀ Cleveland, on n’hésite pas à changer une équipe qui perd, et cette nuit, à Chicago, Kenny Atkinson a débuté la rencontre avec un nouveau cinq de départ : les habituels Darius Garland, Donovan Mitchell et Jarrett Allen étaient entourés du surprenant Jaylon Tyson et Dean Wade.

C’est De’Andre Hunter qui en fait les frais pour retrouver son poste de 6e homme, mais à l’arrivée, le résultat ne change pas : une défaite. Et le scénario reste le même : un bon début de match et ensuite plus rien. Cette fois, c’est la zone de Chicago qui a sclérosé l’allure des Cavaliers.

« Notre travail, c’est de continuer à essayer et à ajuster, de modifier les cinq, d’essayer différents joueurs, de donner des chances à chacun », s’est justifié Kenny Atkinson. « Certains sont dans le creux, d’autres n’ont pas le bon rythme en ce moment. Il faut trouver des moyens de les aider. Créer des cinq qui les mettent dans les meilleures conditions. Je ne pense pas que rester sur le statu quo soit la solution quand on est en difficulté. Il faut explorer. Je dis toujours que dans ces moments-là, on apprend beaucoup sur soi-même et son équipe. »

Auteur de 32 points, Donovan Mitchell a déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, et il essaie une autre voie. « Je ne dis pas que c’est le cas, mais si on reste là assis à se lamenter en décembre… J’ai déjà été dans cette situation. La saison est encore longue. Il reste beaucoup de temps. Ça craint. Ce n’est pas génial. Mais il faut s’accrocher. Garder le bon état d’esprit et s’y tenir. Il faut rester unis et avancer. »

Loin du niveau d’un candidat au titre

Depuis un mois, les Cavs cherchent des solutions en interne. Ils ont tout essayé pour sortir de cette longue période de méforme. Rien ne fonctionne. Pourtant, il y a quelques très bonne séquences, comme en premier quart-temps.

« Le pire, c’est que ça revient par séquences », constate Donovan Mitchell. « Franchement, je préférerais que ça n’arrive pas du tout. C’est ça qui est dur. Je crois en tout le monde dans ce vestiaire. Ça va tourner. Mais on ne peut pas baisser la tête et être tristes parce qu’on se fait huer et qu’on ne joue pas bien. Il y a des attentes. Des attentes de titre, et on est loin de jouer à ce niveau. C’est la réalité. Je préfère toujours traverser ça maintenant plutôt que dans quelques mois. Alors restons unis, restons ensemble — ce que nous faisons — et avançons. »

Même discours chez Jarrett Allen, orphelin d’Evan Mobley dans la raquette. « Tout le monde pense à tout ce qui pourrait mal se passer, mais au bout du compte, je m’accroche à cette équipe… Le plus facile, c’est d’avoir des pensées négatives sur ce qui se passe. On peut abandonner, mais si on continue d’essayer, de se battre, les choses finiront par s’arranger. Par moments, on joue comme la tête de série numéro 1 que nous étions l’an dernier, puis parfois on joue comme une équipe qui cherche encore ses repères. En ce moment, on essaie de les trouver. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Le fil info en direct