En tombant sur un Tyrese Maxey de gala (54 points) mais aussi en multipliant les erreurs, les Bucks ont concédé une défaite en prolongation qu’ils auraient pu éviter, avec un peu plus de justesse. Mais Doc Rivers a d’abord voulu souligner l’effort de son groupe qui, rappelons-le, jouait sans son meilleur joueur, Giannis Antetokounmpo.
« On a été incroyable. On a joué dur », lance le coach des Bucks, qui met l’accent aussi sur une attaque moins performante parfois. « On était en position de gagner, mais on doit être meilleur sur des petits détails, des deux côtés du terrain », ajoute Myles Turner.
Les troupes de Doc Rivers peuvent autant se lamenter d’avoir perdu ce match que se réjouir d’avoir pu aller jusqu’en prolongation alors qu’elles sont privées de Giannis Antetokounmpo pendant plusieurs jours. Ce qui ne les inquiète pas visiblement.
« Ce n’est pas la première fois qu’on joue sans lui », rappelle Myles Turner, puisque c’était le troisième match sans le Grec cette saison. « On doit tenir. C’est important pour nous d’enchaîner les victoires par tous les moyens nécessaires. C’est notre quotidien pendant les deux prochaines semaines donc on doit trouver des solutions. »
Un impératif de mouvement du ballon
Avec seulement 20 points marqués et 6 ballons perdus, les Bucks ont mis le premier quart-temps à s’adapter à l’absence de Giannis. Ensuite, Ryan Rollins et ses coéquipiers ont pu frapper.
« On est collectivement entré dans le match au milieu de la rencontre », juge celui qui va terminer avec 32 points et 14 passes. « On a beaucoup fait circuler le ballon et quand on fait ça, on a des bons tirs. On a de très bons shooteurs dans cette équipe. Si on fait bouger le ballon, qu’on va dans la raquette et qu’on ressort, on aura des bons tirs neuf fois sur dix. On doit en mettre la majorité aussi. »
Ce qui ne fut pas le cas en prolongation, avec un vilain 3/10 au shoot et surtout un affreux 0/5 à 3-pts. Pourtant, sans être totalement ouverts, c’étaient globalement des tirs abordables.
« C’est du basket, je ne suis pas inquiet », écarte Doc Rivers sur cette prolongation ratée offensivement. « C’était évident dans ce match : quand la balle ne bouge pas, on ne marque pas et quand elle circule, on a eu ce qu’on voulait. On a travaillé ça pendant deux jours, car on savait que ce serait plus compliqué avec l’absence de Giannis. Il faut faire des passes rapides et bouger car sinon, on est bloqué et ce n’est pas notre jeu. »
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