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Malgré les absences, le Thunder reste imperturbable

NBA – Les blessures de cadres poussent Mark Daigneault à aligner de nouvelles combinaisons. Mais son équipe ne s'arrête pas de gagner.

thunderUn double écran tête de raquette, un intérieur qui coupe, l'autre qui reste en haut, de bonnes transmissions et un panier à 3-points à l'arrivée. C'est simple le basket, surtout lorsqu'il est bien exécuté par le Thunder. Cette action est survenue à l'approche de la mi-temps de son match face aux tristes Pelicans.

Pris à deux après ce double écran, Shai Gilgeous-Alexander venait de trouver Isaiah Hartenstein dans un trou de souris. Celui-ci, d'une petite passe volleyée, a trouvé l'autre poseur d'écran et partenaire de raquette, Jaylin Williams, laissé seul derrière l'arc. Ce dernier, une fois son tir converti, pouvait afficher son grand sourire.

Titularisé pour la première fois cette saison, en raison de l'absence de Chet Holmgren, il n'avait jamais été associé dans le cinq avec Isaiah Hartenstein la saison passée. La combinaison était inédite donc, mais les deux hommes semblent s'être bien entendus.

« L'adresse extérieure et les qualités de Jay Will nous donnent cette option. Il a également progressé en défense au point d'élargir la gamme d’adversaires sur lesquels il peut défendre. Et dans certaines situations, on estime que c'est avantageux. C'était le cas ce soir, et on pense qu'il y en aura d'autres. C'est une autre option pour nous, un autre outil qu'on essaie de développer à des moments appropriés de la saison. Ça paraissait approprié ce soir », justifie Mark Daigneault.

Un état d'esprit qui se forge

Les chiffres lui donnent raison. Jaylin Williams n'a fait que shooter à 3-points et terminé avec 12 points (4/9), 4 passes et 3 rebonds en 23 minutes. Quand Isaiah Hartenstein a frôlé le triple-double en 26 minutes, avec 14 points (6/7), 14 rebonds et 8 passes. Le coach y voit ainsi une nouvelle illustration de la capacité d'adaptation de sa formation.

« On a des blessures donc on a dû s'appuyer sur la profondeur de notre effectif et différentes combinaisons de joueurs. […] La persévérance dont l’équipe a fait preuve dans toutes ces situations, cela forge un état d'esprit au fil de la saison. On peut grandir grâce à ces expériences et l'équipe a fait du bon boulot sur les sept matchs, avec 75 matchs restants », note Mark Daigneault.

Le coach, qui a aussi apprécié que son équipe shoote pour la première fois de la saison à plus de 40% à 3-points (20/48), n'oublie pas que le Thunder évolue depuis le début de saison sans l'un des membres de son « Big Three », Jalen Williams, touché au poignet. OKC, avec une cible dans le dos du fait de son statut de champion, ne s'arrête pas de gagner pour autant : sept victoires en autant de rencontres.

« Les sept premiers matchs n’ont pas été de tout repos. On a joué beaucoup de matchs serrés qu'on a dû arracher. On a disputé des matchs dans la boue. Il faut être capable de gagner de différentes façons. Apprécier le jeu même quand ce n'est pas beau est important », termine un coach aussi serein que sa troupe.

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