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Quelques heures seulement après l’arrestation de Chauncey Billups, impliqué dans une enquête du FBI sur des parties de poker truquées prétendument liées à la Mafia, les Blazers étaient sur le parquet pour défier les Warriors. A leur tête désormais, Tiago Splitter, l'ancien coach du Paris Basketball.
« Franchement, c’est un moment compliqué », a reconnu Splitter après la rencontre. « On pense tous à Chauncey et à sa famille. Mais on a un travail à faire. Il faut aller de l’avant. Je devais être prêt. Je l’étais, je le suis. »
Côté jeu, l'ancien intérieur des Spurs a prévenu que ce serait comme à Paris. « Il y a déjà des choses que j’ai mises en place depuis mon arrivée ici, il y a deux mois. Le rythme auquel on joue, c’est le même que celui qu’on avait l’an dernier avec Paris. Les rotations sont similaires… Ce n’est pas comme si j’allais tout changer maintenant. C’est quelque chose qu’on a construit collectivement il y a plusieurs mois, et on va simplement suivre le plan. »
Adoubé par Steve Kerr
Le Brésilien a appris la nouvelle jeudi matin, après avoir passé la nuit à revoir la vidéo de la défaite face aux Wolves. Réveillé vers 6h, il a été convoqué quelques heures plus tard par le GM Joe Cronin, qui lui a demandé de prendre les rênes de l’équipe. Dernier arrivé dans le staff de Billups, il a doublé Nate Bjorkgren, pourtant plus expérimenté, et qui avait déjà assuré l'intérim dans le passé. Mais c'est ce dernier qui a lui-même recommandé Splitter pour le poste de coach intérimaire, estimant pouvoir mieux aider en se concentrant sur la défense.
Pour ses débuts comme coach NBA, Splitter était donc opposé à une des références du métier, Steve Kerr. Les deux se connaissent très bien, et l'entraîneur des Warriors a loué les qualités de son homologue. « Je l’avais rencontré à Paris pendant les JO. Il m’avait fait une excellente impression », raconte le coach des Warriors. « Dave Kahn (le patron du Paris Basketball) m’avait dit qu’il deviendrait un jour coach NBA. Personne ne voulait que ça se passe dans ce contexte, mais il est clairement talentueux. »
Au passage, Kerr a estimé que les Blazers avaient mérité leur victoire, et que l'excuse du back-to-back était à oublier. « Ce serait une excuse ridicule de parler de fatigue. Ils nous ont dominés. Cette équipe a une vraie identité, elle joue dur, et les fans vont prendre plaisir à les voir. Après les années Terry Stotts, Dame et CJ, ils ont bien reconstruit. »
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