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Stephen Curry n’est pas le principal regret de Vincent Collet sur la finale des Jeux olympiques

JO 2024 – Treize mois après la défaite en finale face aux Etats-Unis, Vincent Collet revient sur son plan de jeu et ses regrets.

stephen curry

Au micro du podcast de Nicolas Lang, Vincent Collet a accepté de révéler quelques “Secrets de coaching”, et au coeur de cette interview fleuve de 2h00, il est évidemment question des Jeux olympiques 2024. Par la grâce d'un tir miraculeux de Matthew Strazel face au Japon, l'Equipe de France avait arraché sa place pour les phases finales. Ensuite, on découvre une toute nouvelle équipe, qui élimine le champion du monde allemand et le Canada, 3e du mondial, pour gagner le droit de défier les Etats-Unis en finale.

Qui dit finale des JO 2024, dit forcément Stephen Curry, le bourreau des Bleus dans le “money time”, et le shooteur du CSP Limoges revient sur un éventuel plan anti-Curry avant d'attaquer la rencontre.

“C'est ce qu'on a fait à la fin mais la balle lui est revenue” répond Vincent Collet à propos des prises à deux pour l'obliger à lâcher la balle. “Je sais pas si tout le monde s’en est aperçu, mais on l’a d’abord trappé et donc il a lâché la balle et normalement la balle elle aurait dû continuer dans le même sens. Et en fait, c’est là que tu vois la confiance qu’avaient les autres joueurs en lui. Elle lui est revenue à lui… Il y en quand même Nicolas Batum devant lui, je sais même pas s’il voit le panier et il marque. C’est un très, très grand joueur.”

La France grisée par son bon début de match

Collet en profite pour revenir sur son plan de jeu initial, et il le détaille. “Mais au-delà de Steph Curry, on avait un plan qu’on a imparfaitement suivi, mais qu’on a très bien suivi en attaque au départ, en particulier où on devait beaucoup attaquer Embiid” révèle-t-il. “Vite, ils l'ont sorti, ils ont mis Anthony Davis… Mais malgré tout, ça nous a permis quand même de bien démarrer. On a eu des paniers par Victor. En fait, on voulait le faire sortir beaucoup, l’écarter et puis l’utiliser sur des pick and pop avec Victor et ça a plutôt bien marché au départ.”

Autre élément important du plan de jeu, ralentir le jeu. Vincent Collet avait demandé à ses joueurs d'imiter la Serbie, et c'est là que se situe son grand regret… “On savait aussi — parce que tout le monde savait — que les Américains étaient l’équipe qui jouait la plus vite du tournoi et que la seule fois où ils avaient été ralentis, c’était en première mi-temps contre la Serbie, lors du deuxième match contre les Serbes” rappelle-t-il. “Et qu’en l’occurrence, ils avaient été en difficulté, et donc on le voulait aussi… Mais je pense que notre début de match un peu euphorique, on va dire, quand on menait, je crois, 16-13 ou quelque chose comme ça au bout de 5 ou 6 minutes, nous a un peu grisé et je pense que c’est le regret que j’ai par rapport à cette finale.”

Ce n'est donc pas Curry et ses tirs sortis de nulle part. “Je considère que ce qui s’est passé à la fin avec Curry, c’est la très très grande classe, et tu ne sais pas trop ce qu’on pouvait faire. C’est un des grands moments de sport… Il faut s’incliner. Bien sûr, il y a plein de fois où tu diras “Là, on aurait dû…”. Mais là, il était juste très, très fort.”

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