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Les retrouvailles avec l’Espagne, l’heure de la “montée en pression” pour les Bleus

EQUIPE DE FRANCE – Les Bleus affrontent leur meilleur ennemi la Roja à Badalone ce jeudi (21h00), puis à Bercy samedi pour passer un cap dans la préparation à l'Euro.

Guerschon Yabusele au dunk lors de France Monténégro

Ce n'est peut-être qu'un match de préparation comme chaque sélection en connaît avant un grand rendez-vous. Mais il y a toujours entre la France et l'Espagne comme une odeur de sang, un sel particulier. Les deux grands rivaux se retrouvent ce jeudi soir à Badalone, avant un acte II samedi, cette fois en terres françaises. Cette double confrontation doit être l'opportunité pour les Bleus de monter en régime à deux semaines du début de l'Eurobasket. Après deux premières rencontres gagnées sans pleinement convaincre face au Monténégro et à la Grande-Bretagne, les joueurs du sélectionneur Freddy Fauthoux vont devoir hausser le ton contre un adversaire d'un autre calibre.

Après une grosse décennie à se croiser à chaque compétition majeure ou presque, Français et Espagnols se jaugent désormais à distance. Cette 80e confrontation entre les deux sélections est la première depuis trois ans et la finale de l'Euro 2022. Un match dont l'écart (88-76 pour les Ibériques) ne disait pas tout de ce qui séparait alors les Bleus de la Roja. “Un très mauvais souvenir, que je préfère oublier” explique à L'Equipe Vincent Poirier, qui le partage avec quatre autres joueurs actuellement dans le groupe France (Timothé Luwawu-Cabarrot, Théo Maledon, Élie Okobo et Guerschon Yabusele).

“On lance l'Euro dès ce moment-là”

Voilà de quoi piquer un peu plus des Tricolores dans la quête d'une septième victoire consécutive depuis la prise de fonction de Freddy Fauthoux. Ce qui signifierait aussi un acte symbolique dans la construction de ce nouveau groupe, alors que le dernier succès contre la Roja remonte à la Coupe du monde 2014, quand la génération, Diaw, Parker et consorts était encore aux manettes.

La rencontre ne manquait de toute façon pas d'enjeu au-delà du résultat. Les Bleus doivent en montrer plus que lors de leurs deux premières sorties et confirmer la qualité de travail à l'entraînement louée par le staff. “J’attends plus de concentration dans le jeu, nous avons des relâchements assez nets à certaines périodes, en attaque comme en défense” a noté Fauthoux sur le site officiel de l'équipe de France. “On arrive à stopper plutôt bien mais nous devons être plus efficaces offensivement.

Deux places encore en jeu

La marge de progression est réelle, alors que les Tricolores n'ont fait la différence contre les Britanniques que sur un bon passage en attaque dans le troisième quart-temps. “Nous avons insisté dès le premier jour du rassemblement sur le fait qu'on lançait l'Euro dès ce moment-là” prévient à L'Equipe Théo Maledon, convaincant contre la Grande-Bretagne dans un rôle de distributeur (8 passes décisives en 15 minutes). “Ces deux matchs doivent surtout nous permettre d'afficher une vraie progression face à un réel savoir-faire tactique. On ne devra même pas parler des résultats, mais du contenu.” “C'est la montée en pression que nous voulions en arrivant sur le dernier tiers de notre préparation” insiste Freddy Fauthoux à L'Equipe.

Freddy Fauthoux à la tête des Bleus

Celle-ci doit permettre d'affiner les automatismes, et de constituer pour de bon l'effectif qui partira pour la Pologne, où les Bleus disputeront leur phase de groupes de l'Euro. Les deux derniers non-sélectionnés devraient être annoncés après ces deux rencontres face à l'Espagne, vraisemblablement sur les lignes arrières. Six joueurs évoluant sur les postes 2 et 3 sont encore dans l'effectif, ce qui devrait pousser le staff à trancher notamment entre Isaïa Cordinier, si brillant lors des matchs à élimination directe lors des Jeux 2024, et Timothé Luwawu-Cabarrot. Le dernier billet devrait, lui, se jouer entre Sylvain Francisco et Nadir Hifi, voire Elie Okobo, les trois joueurs évoluant dans des rôles de dynamiteurs de défense.

L'Espagne au creux de la vague

C’est la difficulté pour bien asseoir nos bases” estime le sélectionneur tricolore. “Il faut progresser collectivement tout en faisant des choix individuels et les joueurs ont envie de montrer de quoi ils sont capables. Chaque joueur mérite d’aller au bout mais ça ne sera pas le cas et on choisira les meilleures complémentarités.” “Une fois que le groupe sera resserré, on verra une équipe-type se dessiner”, avance pour sa part Vincent Poirier à L'Equipe. “Les automatismes se renforceront et on affichera encore plus l'identité qu'on souhaite imposer.

Ce constat vaut aussi pour l'adversaire en face. Même si elle reste un grand nom du basket européen, la sélection espagnole peine pour le moment à faire la transition après les ères dorées des frères Gasol, des Juan Carlos Navarro, puis des Rudy Fernandez ou Ricky Rubio. La Roja a été éliminée dès les poules de la dernière Coupe du monde 2023, puis des JO 2024, et va vivre son dernier été avec Sergio Scariolo sur le banc avant qu'il ne rejoigne celui du Real Madrid. “On sent toujours cette volonté d’aller vers l’avant, un jeu en mouvement et plein de malice“, analyse Frédéric Fauthoux sur le site de la fédération. “Il y a des cultures de formation et les jeunes espagnols jouent comme leurs aînés.” Il leur reste encore à confirmer leur même passion pour tourmenter l'équipe de France..

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