En voyant le tir rentrer, Andrew Nembhard a affiché un large sourire et montré trois doigts comme signe de célébration. Son petit frère, Ryan, venait de convertir un tir primé décisif face aux Lakers, qui allait sceller la victoire des Mavs à une minute de la fin. À l'origine de ce tir, Cooper Flagg.
« Il y avait un gars dans le corner et moi ici. C’était une super action, il va toujours faire le bon choix », salue Ryan Nembhard qui a bénéficié de la fixation en transition du numéro 1 de la Draft pour se retrouver seul derrière l'arc. Avant cela, son coéquipier avait contré un joueur des Lakers.
Alors que Cooper Flagg a souffert tout au long de la soirée avec son tir, Ryan Nembhard, qui a joué une minute de plus que lui (33), n'a montré aucune appréhension. Tranchant en pénétration et habile pour se créer son tir à mi-distance, il a même terminé meilleur marqueur de sa formation avec 21 points (8/14 aux tirs) et 5 passes.
« Ryan est incroyable. Sa façon de passer, de marquer, à tous les niveaux. Il défend à un très haut niveau pour sa taille. Il va avoir une longue carrière », l'encense Cooper Flagg. « (Les Mavs) récupèrent un gagnant. Un gars qui veut se battre, faire tout ce dont l’équipe a besoin, jouer dur avec ou sans ballon, un gars capable de créer du jeu et de rendre les autres meilleurs autour de lui », affiche de son côté le grand frère du joueur.
Convaincre une équipe
Non-drafté, Ryan, qui estime être un peu plus rapide que son frère, dit essayer d'être agressif et faire ce qu'il peut pour avoir un impact sur la victoire : « Défendre, jouer en transition, impliquer mes coéquipiers. Donc jouer dur et essayer d’aller chercher la victoire aujourd’hui. » Avec, par ricochet, l'objectif de convaincre les Mavs ou une autre formation de la ligue de le signer.
« Tout le monde essaie d'avoir du boulot à ce stade, d'intégrer l'effectif, avoir une équipe et montrer à l'organisation ce qu'on peut faire. Donc tout le monde travaille dur », affiche celui qui dit aussi profiter de la « gravité » de Cooper Flagg, qui lui facilite les choses à ses coéquipiers et lui.
Coach estival des Mavs, Josh Broghamer apprécie tellement sa dureté qu'il l'a volontairement laissé sur le parquet malgré son déficit de taille (1m83). « Personne n’y fait vraiment attention, mais en regardant bien, à chaque fois il se bat au rebond contre des gars plus grands que lui, il les affronte. Eux tombent, lui non. Il a fait un match incroyable, mais on savait déjà en arrivant que ce serait sa marque de fabrique, et jusqu’ici, c’est vraiment, vraiment solide », valide le technicien.