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Le triomphe de la méthode Presti

NBA – Joueurs et staff de l’équipe de l’Oklahoma saluent le travail de leur architecte, élu dirigeant de l’année.

Sam Presti« Oklahoma a une véritable équipe ! », scande sur le podium Sam Presti, le front en sueur, en levant un doigt au ciel. « Ces gars-là incarnent tout ce qu’il y a de bon à un jeune âge, ils donnent la priorité à la victoire, à l’esprit de sacrifice. Tout ça s’est enchaîné très rapidement. Nous sommes extrêmement reconnaissants de les avoir pour nous représenter », enchaîne-t-il.

La prise de parole du GM est teintée de fierté et de détermination. Ce titre du Thunder vient valider ses choix stratégiques opérés ces dernières années. En seulement trois ans, sa formation a quitté les tréfonds de la Grande Ligue pour en atteindre le sommet grâce à une reconstruction éclair et modèle.

Cette victoire finale est une véritable ode à la jeunesse, incarnée par ce trio de joueurs déjà très forts, Shai Gilgeous-Alexander, Jalen Williams et Chet Holmgren, tous les trois âgés de moins de 27 ans. Au cœur d’un groupe dont la cohésion n’a jamais cessé de transparaître ces derniers mois.

« L’âge n’est qu’un nombre. Le sacrifice et la maturité sont des qualités, et ces gars-là en ont à revendre. C’est un privilège de travailler avec eux, un véritable privilège », poursuit Sam Presti dont le travail est salué unanimement par les représentants du Thunder.

Sam Presti a misé sur Mark Daigneault

« M. Bennett (ndlr : le propriétaire) est là depuis le début. Sam aussi est là depuis le début. Ces deux-là ont bâti une organisation de tout premier ordre. Leur vision et tout le travail qu’ils y ont consacré nous ont vraiment donné un élan au moment où il a fallu repartir de zéro. Ça a été quelque chose de fondamental », félicite Mark Daigneault, propulsé coach principal par ses dirigeants en 2020. À l’âge de 35 ans seulement.

« Mark est un leader qui s’appuie sur des valeurs, quelqu’un qui apprend en permanence, et qui nous aidera à poursuivre le repositionnement de notre franchise sur et en dehors du terrain », avait justifié Sam Presti à l’époque, au moment de nommer le remplaçant de Billy Donovan.

Dans les mois et années qui suivront ce changement majeur sur le banc de l’équipe, le GM multipliera les manœuvres pour s’offrir un maximum d’options à la Draft. Jusqu’à la sélection de 2022, véritable moment de bascule pour la franchise : Chet Holmgren est récupéré en 2e position, Jalen Williams en 12e et Jaylin Williams en 34e.

Problème : Chet Holmgren est freiné dès l’été à cause d’une blessure au pied contractée en ligue d’été et il faudra attendre un an pour le voir lancer sa carrière… « Je dirais que trois des personnes les plus importantes dans tout ça, ce sont Mark, Clay et Sam. Je ne serais même pas sur le terrain si ces trois-là ne croyaient pas en moi », lâche aujourd’hui l’intérieur en parlant de son coach, du propriétaire et du GM.

Chet Holmgren blessé, pas de « tanking »

« Ils ont cru en moi dès l’instant où ils m’ont drafté. Je voulais vraiment… je ne trouve même pas les mots. Je voulais vraiment les rendre fier, justifier la confiance qu’ils m’ont accordée », développe l’intérieur auteur d’une belle soirée dans ce Game 7 final à 18 points (6/8 aux tirs), 8 rebonds et 5 contres.

« Pendant tout ce processus, Sam a vraiment fait un excellent travail en étant honnête et transparent, non seulement avec moi, mais avec tout le groupe. Il y a deux ou trois ans, il est entré dans la salle – je crois que c’était juste après la blessure de Chet pendant l’été – et il a dit : ‘Tout le monde va dire qu’on va encore tanker parce que Chet s’est blessé.’ Mais il a ajouté : ‘Notre destin, c’est nous qui le forgeons. Personne d’autre ne peut en décider à notre place’ », rapporte « SGA ».

Malgré la saison blanche de son géant, le Thunder terminera avec un très encourageant bilan à 40 victoires pour 42 défaites. Les jeunes allaient ensuite poursuivre leur développement ensemble. Jusqu’à l’ajout, l’été dernier, de deux éléments clés pour atteindre le niveau supérieur, Alex Caruso et Isaiah Hartenstein.

Quatre heures de trajet pour voir Isaiah Hartenstein

Ce dernier se souvient de leur prise de contact l’été dernier. Avec des dirigeants du Thunder « probablement un peu agacés au début » parce que son agent leur avait indiqué par erreur que l’intérieur était à Houston. Sauf que l’intéressé était à Eugene, dans l’Oregon.

« Je crois que ça leur a rajouté environ quatre heures de trajet. Le fait qu’ils aient fait tout ce chemin jusqu’à Eugene pour montrer à quel point ils s’intéressaient à moi, mais aussi qu’ils voulaient m’aider à progresser… Ouais, j’ai beaucoup de reconnaissance envers Sam pour avoir cru en moi et m’avoir donné cette opportunité », salue aussi Isaiah Hartenstein.

Sam Presti savait pertinemment ce qu’il faisait avec lui et les autres. « Avec un tel succès, c’est facile de raconter les choses après coup et de dire que tout était écrit à l’avance. Je dirais que depuis notre arrivée en 2008, on a toujours parlé de Draft des individus, et pas des joueurs. Et trouver des personnes qui peuvent créer un environnement positif », défend le dirigeant pour finir dont la philosophie est aujourd’hui récompensée.

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