Don Nelson : « pourquoi je veux coacher les Wolves »

A 71 ans, et alors qu’il se la coulait douce à Hawaï, Don Nelson a décidé de revenir en NBA. Il veut coacher les Wolves, et il le dit.

Et pas uniquement parce que sa fille, et son petit-fils, vivent à Minneapolis. « Nellie » pense qu’il est le coach idéal pour cette équipe.

« Je pense que ça collerait, et en plus j’adore Minnesota, lance-t-il au Star Tribune. Le poste est vacant, et je suis libre… »

Nelson a pris les devants et a déjà passé 40 minutes au téléphone avec Dave Kahn, le président de la franchise. Sortir les Wolves des bas-fonds du classement est sa spécialité.

« Pendant ma carrière, j’ai toujours fait ça : prendre une équipe avec un mauvais bilan, et la faire progresser. J’aime les équipes jeunes. J’ai eu du succès avec des équipes pas bonnes, que j’ai aidé à trouver le bon chemin, pour en tirer le meilleur. »

Le journaliste lui rappelle alors que dans le passé, il s’est souvent embrouillé avec des rookies.

« Je n’aime pas les rookies qui ne savent pas jouer, répond-t-il. S’ils savent jouer, ils jouent beaucoup avec moi. Là-bas, ils n’ont pas de rookies mais des jeunes joueurs. On peut en faire des joueurs compétitifs pour faire une vraiment bonne équipe. »

Et Nelson de parler tactique. Pour lui, le défaut de son prédécesseur (Kurt Rambis) était de vouloir les faire jouer sur demi-terrain avec notamment le jeu en triangle.

« Il y a du talent dans cette équipe. Je pense qu’il faut juste changer le tempo du jeu, et jouer un peu plus rapide. Le jeu en triangle n’a fonctionné qu’avec une seule personne, et aujourd’hui, elle est à la retraite. »

Il adore même Derrick Williams, drafté en juin dernier. « C’était mon joueur préféré dans cette draft » explique Nellie.

Il serait aussi ravi de retrouver Anthony Tolliver et Anthony Randolph qu’il a entraînés aux Warriors.

« Tolliver a eu sa meilleure saison avec moi. C’est un super remplaçant, et je sais ce qu’il peut faire, et ne pas faire. Quant à Randolph, c’est moi qui l’avais drafté mais il n’avait pas très bien joué avec moi. Il est comme Beasley. Il faut qu’il fasse des efforts pour y arriver. Avec moi, il ne bossait pas assez. Pourtant, il a tout pour lui. Il faut juste qu’il se fasse mal pour devenir un joueur. »

A 71 ans, n’est-il pas trop vieux pour ce nouveau challenge ?

« C’est vrai que j’ai un peu vieilli mais je n’ai pas l’impression d’avoir plus de 50 ans. Peut-être que je parais mon âge, mais je ne le ressens pas. »