C’était la « bataille de Los Angeles » en NCAA, où les intouchables Bruins de Lauren Betts, invaincues depuis le début de la saison (23 victoires – 0 défaite) rendaient visite aux Trojans du phénomène JuJu Watkins.
L’équipe d’USC (21 victoires – 2 défaites) allait-elle pouvoir rivaliser avec la taille et la densité de ses voisines, alors que son intérieure star venait d’annoncer son intention de rester en NCAA la saison prochaine, même si elle pouvait rejoindre la WNBA dès cette année ? En tout cas, c’était potentiellement l’affrontement entre le futur premier choix de la Draft WNBA en 2026 contre le futur premier choix de la Draft WNBA en 2027, JuJu Watkins ne pouvant de son côté passer professionnelle que dans deux ans…
Et l’affrontement a tenu toutes ses promesses, la star des Trojans livrant une performance mémorable pour permettre à son équipe de s’imposer : 38 points à 12/26, 11 rebonds, 5 passes et 8 contres !
Une « mentalité » à la Kobe Bryant
« Je ne lui ai rien appris de tout ça » souriait sa coach, Lindsay Gottlieb. « J’essaie juste de la mettre dans des situations qui la mettent à son avantage, et elle fait le travail. Ce qui m’a le plus impressionné ce soir, évidemment, c’est la mentalité avec laquelle elle est entrée sur le terrain ».
Meneuse/arrière avec de la taille (1m88) et de l’envergure (1m98), JuJu Watkins est souvent comparée à Kobe Bryant, même si elle refuse le parallèle. Mais c’est vrai que son agressivité (et parfois sa gourmandise) des deux côtés du terrain peut rappeler le « Black Mamba », comme son attitude et sa volonté de dominer ses adversaires.
« Elle est tellement active » reconnaissait Cori Close, la coach d’UCLA. « Elle a toujours été comme ça. Elle a pu prendre du rythme et anticiper les choses. Et elle se bat des deux côtés du terrain. »
Son explosion offensive n’a surpris personne, puisqu’elle a déjà réalisé des cartons mémorables, notamment un match à 51 points la saison dernière. Et ce sont donc ses 8 contres qui ont particulièrement marqué les esprits, alors qu’elle était chargée d’aider sur Lauren Betts en deuxième mi-temps, pour aider Clarice Akunwafo.
« Elle a assuré mes arrières » confirmait l’intérieure, et USC a donc fait tomber UCLA (71-60) pour la première fois de la saison. Une « bataille de Los Angeles » qu’on pourrait retrouver lors de la « March Madness »…