Avec ses onze saisons NBA, Clint Capela est l’un des joueurs les plus capés du vestiaire d’Atlanta. Et malgré la lourde défaite des Hawks à Golden State, le pivot était positif par rapport au début de saison de son équipe. Nous lui avons demandé de tirer un premier bilan et de nous décrire sa relation avec Zaccharie Risacher.
Clint, on approche du premier quart de la saison, comment jugez-vous votre début de saison ? Où est-ce que vous en êtes ? Quel bilan tirez-vous de ce premier mois de la saison ?
Des hauts et des bas, on continue à chercher notre alchimie. Ce soir, c’était un peu plus dur mais je pense qu’on ressent que cette équipe est différente de l’année dernière, il y a du potentiel. On perd ce soir mais si tu prends les cinq dernier matchs, c’était plutôt positif et je pense qu’on est sur la bonne voie, en particulier si on garde en tête ce qu’on a pu faire à Sacramento.
Vous parlez de différence défensivement, même si c’était difficile ce soir, on sent que vous avez plus d’atouts cette saison que les dernières années. Quel est votre ressenti sur votre potentiel défensif ?
Oui, on est grand, on est long sur quasiment tous les postes, on a Dyson Daniels dans ce rôle de défenseur attitré du meilleur extérieur adverse. Je pense qu’on est vraiment meilleur que la saison dernière sur ce point ou du moins que notre potentiel est plus élevé. Par exemple, arriver à garder Sacramento chez eux sous la barre des 110 points, c’est bien. C’est une performance sur laquelle on peut bâtir, sur laquelle on peut construire des bonnes habitudes. C’est très encourageant.
« Je trouve que Zaccharie Risacher s’est vraiment bien adapté au jeu NBA. Il est agressif, il bosse dur, il est à l’écoute, il est concentré. Et puis, il s’adapte aussi bien au rythme de la NBA »
Est-ce que vos schémas défensifs ont évolué par tirer profit de l’effectif que vous avez cette saison ?
Pas spécialement, mais je pense toutefois qu’on est plus confiant. On est plus agressif sur le porteur. Là où on doit passer un cap, c’est dans notre constance. On a encore top de passages à vide qui nous font mal. C’était le cas ce soir face aux Warriors. Alors évidemment, on ne peut pas être parfait sur tous les matchs mais je sens qu’on est quand même meilleur que la saison dernière. Alors je n’ai pas regardé les chiffres mais c’est mon ressenti (ils étaient la 27e évaluation défensive l’an passé, avec 118.4 points encaissés sur 100 possessions, et ils sont 20e pour le moment avec 115.0 points encaissés sur 100 possessions). En tant que dernier rempart, je sens qu’on est beaucoup mieux.
Zaccharie Risacher est arrivé à Atlanta en tant que premier choix de la Draft. Comment est-ce qu’il arrive à gérer la pression qui vient avec ce statut honorifique selon vous ?
Il le gère vraiment bien. Je trouve qu’il s’est vraiment bien adapté au jeu NBA. Il est agressif, il bosse dur, il est à l’écoute, il est concentré. Et puis, il s’adapte aussi bien au rythme de la NBA. Les gens oublient souvent ça mais l’enchainement des matchs, les déplacements, c’est vraiment différent de la France. Il est entré dans le cinq majeur, il a un potentiel énorme, c’est vraiment très encourageant.
Est-ce que vous êtes son « vet » officiel du coup ?
Ouais, ouais, c’est moi. Je lui parle beaucoup, je lui fais découvrir les villes, je l’amène au resto, tout ça. Et j’aime bien, on peut parler français dans le vestiaire, dans le bus. On échange sur nos expériences en France. Il était à Bourg et à l’Asvel, moi j’étais à Chalon sur Saone, donc on est plutôt proche.
Propos recueillis à San Francisco.