« Le sang ! Du moins j’aurais aimé », rétorque Joe Mazzulla interrogé au sujet du « goût » de son parquet. Au cours de la cérémonie de remise des bagues, le coach des Celtics s’est fait remarquer en se mettant à genoux avant d’adresser un baiser au sol du TD Garden.
L’explication à son geste ? « C’était une façon pour moi de m’exprimer. Le parquet est l’endroit où l’on trouve le sang, la sueur et les larmes des grands », image-t-il.
« Je n’ai pas l’occasion d’aller sur le terrain et de plonger pour récupérer les ballons qui traînent comme j’aimerais le faire. C’était une façon d’exprimer la passion et la gratitude que j’ai pour notre équipe, pour ceux qui nous ont précédés et pour ce que cela signifie d’être un Celtic. Il n’y a pas de meilleur endroit que cette ville et cette équipe, et le fait d’être dans la salle avec ces gens », développe-t-il.
Âgé de 36 ans, Joe Mazzulla n’a connu que les Celtics depuis ses premiers pas dans le coaching NBA. D’abord assistant auprès de Brad Stevens en 2019, il a été propulsé sur le devant de la scène en 2022, en remplacement d’Ime Udoka.
Un hommage aux légendes précédentes
Un an et demi après sa titularisation comme coach principal, il guidait la mythique maison verte vers un 18e titre. Une nouvelle bannière, synonyme de record NBA, dont il réalise pleinement la portée.
On comprend mieux son hommage à « ceux qui ont précédé » la bande de Jayson Tatum. Nombre d’entre eux étaient présents pour l’occasion : Bob Cousy, le « Big Three » du titre de 2008, Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen…
« C’était l’un des éléments les plus importants de la soirée. J’ai dit aux gars d’être attentifs à l’équipe, mais aussi à la transmission venant de Cousy, Cedric Maxwell, Ray Allen, KG et Pierce », remarque le coach qui trouve sa bague de champion « trop grosse » pour pouvoir la porter.
« L’une des meilleures choses chez les Celtics, ce sont les personnes qui vous précèdent. Ce ne serait pas les Celtics si ces personnes n’avaient pas assumé leur part de responsabilité. Ils l’ont fait et cela permet à notre équipe, à la ville de rester ce qu’elle est », termine le coach, en parlant d’un « standard » propre à son club.