Les trois défaites subies après avoir mené 2-0 dans la série ont fait très mal au moral des Wolves. Et ces derniers ont souvent laissé paraitre leur agacement, face au jeu des Nuggets ou aux décisions arbitrales.
Rudy Gobert est un des principaux concernés. Le pivot des Wolves s’était (encore) frotté les doigts après un coup de sifflet de Scott Foster lors du Game 4, ce qui lui a valu une amende de 75 000 dollars.
« Nous devons garder la tête froide. Je pense que c’est ce que nous devons garder en tête », admet toutefois le « Defensive Player Of The Year ». « Nous devons être forts mentalement, individuellement et collectivement, pour pouvoir continuer à jouer notre jeu et ne pas laisser quoi que ce soit affecter notre façon de jouer. »
Les Wolves n’ont plus le temps de s’agacer
Le Français n’est pas le seul à avoir laissé ses émotions prendre le dessus alors que la série tournait en faveur de Denver. Plusieurs fois, Jaden McDaniels a laissé sa colère s’exprimer après s’être vu attribuer des fautes. Karl-Anthony Towns semble de son côté parfois démoralisé. Même Nickeil Alexander-Walker, pourtant l’un des joueurs les plus calmes des Wolves, s’en est pris aux arbitres lorsqu’il n’a pas obtenu les fautes attendues.
Le problème, c’est que cela se traduit aussi dans le jeu, avec des moments de flottement, comme le 8-0 encaissé en 20 secondes à la fin de la première mi-temps du Game 4. Ou à l’image de la séquence de trois passages en force consécutifs dans le Game 5.
« Ils vont enchaîner les ‘runs’. C’est une excellente équipe. Parfois, nous allons faire des erreurs », concède Nickeil Alexander-Walker. « Mais en tant qu’équipe, nous devons simplement laisser couler ces choses. La force mentale ne consiste pas à s’accrocher au passé, qu’il soit bon ou mauvais. »
Maintenant dos au mur, en étant menés 3-2 face aux champions en titre, les Wolves doivent se concentrer sur leur basket car le temps presse. Surtout, Minnesota n’avait jamais perdu trois matchs de suite en saison régulière et doit se confronter à cette situation pour la première fois en playoffs. Et donc aux portes de l’élimination…
« Il n’y a pas de quoi baisser la tête », conclut NAW. « Il n’y a pas le temps pour s’attarder sur de petites choses. Même dans le jeu. Ça joue vite et ils ont joué encore plus vite mardi soir. »