Jalen Brunson et la défense des Knicks étouffent les Kings

Pour ceux qui en douteraient encore, les Knicks, avec ou sans Jalen Brunson, ne sont pas la même équipe. Nouvelle illustration cette nuit sur le parquet des Kings où le meneur des Knicks a planté 42 points pour mener sa formation à la victoire au cœur d’une rencontre tout sauf portée sur l’attaque.

Il n’a fallu que quelques minutes de jeu pour comprendre que ce match allait se jouer sur l’engagement physique, la dureté et l’intensité, plutôt que sur l’adresse des deux équipes. Isaiah Hartenstein était l’un des premiers à se signaler dans ces registres en allant rejeter la tentative de dunk de Keegan Murray, puis en mettant au sol Domantas Sabonis, en jouant le ballon, sans être sanctionné par les arbitres.

L’intérieur était l’un des nombreux soldats à se mettre au service du leader offensif de l’équipe, le seul, parmi tous les protagonistes sur le parquet, à se sentir vraiment à l’aise pour marquer. Heureusement pour les Knicks, en tête de peu à la pause (48-53), car OG Anunoby, Josh Hart ou Bojan Bogdanovic étaient tous à la peine pour sanctionner. Et que dire du camp d’en face, limité à seulement 35% de réussite sur la soirée, à l’instar d’un De’Aaron Fox en déficit d’adresse d’à peu près partout et qui n’a pas vraiment su générer le rythme habituel pour son équipe.

Menés d’un petit point à l’entame du dernier quart-temps (74-75), les locaux auraient pourtant eu l’occasion d’emballer la rencontre dans les dernières minutes. À condition de ne pas manquer la cible et de ne pas démarrer la période par un terrible 2/17 aux tirs… Jalen Brunson, lui, ne se faisait pas prier avec un nouveau panier à 3-points dans les derniers instants. Malgré la faiblesse de l’écart, les Knicks l’ont emporté sans se faire peur.

CE QU’IL FAUT RETENIR

– Jalen Brunson dans l’histoire des Knicks. Auteur de 45 points jeudi face aux Blazers, le meneur new-yorkais a enchaîné avec son 7e match de l’année à 40 points ou plus. C’était surtout la deuxième rencontre de suite en passant cette barre, ce qui fait de lui le 4e joueur de la franchise à en faire autant. Le dernier a avoir atteint les 40 points deux matchs de suite était Carmelo Anthony en février 2014. Avant eux, on compte les Hall of Famers Bernard King et Patrick Ewing. « Je n’ai pas le CV de ces gars-là, donc ça veut dire beaucoup. Mais je suis heureux qu’on ait trouvé le moyen de gagner », a-t-il réagi.

– Sans victoire à 100 points. Formation très offensive, les Kings ont par exemple remporté 20 de leurs 22 rencontres lorsqu’ils dépassent les 125 points inscrits cette saison. En revanche, lorsque les Californiens n’atteignent pas la barre des 100 points, ils… ne gagnent jamais. Après le match de cette nuit, leur deuxième plus petite performance offensive de l’année, les Kings en sont à huit défaites en autant de rencontres. Les Knicks, eux, en sont à cinq matchs de suite à limiter leurs adversaires sous la barre des 100 points. Impressionnant.

– Nouveau zéro pointé pour Kevin Huerter… La saison galère du shooteur des Kings se poursuit. Symbole d’une nouvelle soirée difficile, ce ballon dont il a hérité très tôt dans le match, en transition et dans le corner. L’arrière californien, qui avait manqué le match précédent pour une gène à la jambe, a bénéficié de longues secondes sans opposition avant d’envoyer et de manquer la cible, beaucoup trop court et sans rythme. Il manquera ses deux autres tentatives de tirs. À voir si Mike Brown n’est pas tenté de le faire ressortir de son banc, comme plus tôt dans la saison, alors que Keon Ellis a montré de belles choses comme titulaire en remplaçant Keegan Murray.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.