Quand Devin Booker et Cam Whitmore se chamaillent

« Le gosse a aussi fait des conneries à Houston, si vous vous en souvenez. » Le « gosse » auquel Jusuf Nurkic fait référence s’appelle Cam Whitmore. Cette nuit à Phoenix, le rookie des Rockets s’est retrouvé au cœur d’une embrouille avec Devin Booker.

Les deux hommes ont échangé les mots, avant d’échanger plus frontalement avec des poussettes mutuelles, au milieu du quatrième quart-temps. Une altercation terminée par une faute technique chacun.

Devin Booker, aussi, considère que l’échauffourée « avait démarré au match précédent », à Houston vendredi dernier. « Il s’agit simplement d’être compétitif, d’être plus physique. J’aime ça. Je me suis déjà retrouvé dans ce genre de situation à maintes reprises. J’étais ce même jeune joueur qui faisait la même chose. Je me souviens avoir fait la même chose à Jimmy Butler lors de ma saison rookie », témoigne l’arrière des Suns, auteur de 20 de ses 35 points dans le premier quart-temps.

« Vous ne voulez jamais reculer et je respecte le fait de s’attaquer à un joueur de haut niveau. Il faut juste être prêt à le faire », ajoute-t-il en sous-entendant que le joueur de 19 ans ne l’était pas. Son pivot estime que les Rockets cherchent à jouer un basket « insensé ». « Je comprends qu’ils soient jeunes, ils doivent se bagarrer. Ils ont un bon coach, une superbe base pour l’avenir. Mais on ne veut pas jouer ce type de basket », annonce le Bosnien qui a joué un rôle important dans la continuité de cette séquence.

Le soutien de Jusuf Nurkic

Car juste après la reprise du jeu, le pivot va signer un double contre, sous le cercle, du rookie d’en face, qui voyait son pourcentage de réussite sombrer (14 points à 5/14 aux tirs). Quelques secondes plus tard encore, en attaque cette fois, il va provoquer deux fautes consécutives d’Alperen Sengun. Des coups de sifflet que le Turc ne supportera pas, au point d’être renvoyé au vestiaire par les arbitres.

Un soutien moral et dans le jeu apprécié par Devin Booker : « C’est très important, c’est l’équipe qui se serre les coudes. C’est une bonne chose. C’est ce dont vous avez besoin quand les choses deviennent difficiles, que vous êtes dans le feu de l’action et que l’énergie est à son comble. Vous voulez savoir que vous avez des gars dans votre équipe qui sont faits comme ça. »

En tête de 9 points au moment de l’embrouille, Phoenix se retrouvait ainsi avec 15 points d’avance. Une avance dilapidée dans le final, mais finalement suffisante. Prochain épisode samedi, avec une nouvelle réception des Texans.

https://www.youtube.com/watch?v=h0I2Gr2CZEo