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Joe Mazzulla : « Pep Guardiola est le plus grand entraîneur, tous sports confondus »

Football – Fan d’un basket total, avec du mouvement en permanence et des joueurs qui trouvent seuls des solutions, Joe Mazzulla s’inspire beaucoup de Pep Guardiola, le coach de Manchester City.

Joe Mazzulla Pep GuardiolaIl y a quelques jours, pendant la coupure du All-Star Game, Joe Mazzulla était aux premières loges pour assister à la rencontre entre Manchester City et Chelsea. À l’instar d’un Steve Kerr, qui a souvent fait référence au tiki-taka du FC Barcelone mais aussi à la gestion d’un Jurgen Klopp à Liverpool, Joe Mazzulla ne cache pas qu’il s’est beaucoup inspiré de Pep Guardiola. Les deux ont d’ailleurs échangé leurs « maillots » respectifs lors de leur rencontre.

« Pour moi, c’est l’essence même du basket et de la contre-attaque au football », explique Joe Mazzulla à The Athletic, à propos du mouvement continu sur un terrain. « J’étudie donc beaucoup Man City. J’étudie beaucoup Pep. C’est le meilleur entraîneur, peu importe le niveau, et tous sports confondus. Il a eu une influence énorme (sur moi) ».

La défense dépend d’abord de la manière d’attaquer

Pour Joe Mazzulla, comme pour Pep Guardiola, il faut laisser les joueurs improviser sur un terrain, et profiter du moindre petit avantage. Le tout en misant sur la polyvalence des joueurs, capables d’attaquer comme de défendre. La meilleure attaque, c’est la défense. Et vice versa.

« Tout le monde essaie de diviser le basket en attaque et en défense, mais il s’agit d’un seul et même sport », explique Joe Mazzulla. « Si votre repli défensif est nul, tout le monde ne parlera que de défense. Mais c’est votre spacing, votre prise de décision et votre sélection de tirs qui comptent, et ça donne la défense sur transition. Je pense que la différence entre le basket et le football réside dans la rapidité des transitions. Vous pouvez être en attaque et deux secondes plus tard, vous pouvez être en défense. Le jeu est donc en constante évolution. »

C’est ce qui a poussé Joe Mazzulla a créé un exercice bien particulier : une situation de cinq-contre-cinq où les deux équipes sont sur le terrain sans ballon, puis le coach, sans prévenir, donne le ballon à un joueur, et les deux formations doivent dans la foulée être en mode « attaque » pour l’une, et en mode « défense » pour l’autre. Le but ? « Réajuster le cerveau pour anticiper la transition » répond le successeur d’Ime Udoka.

Trouver des angles, créer des situations de surnombre

Pour le coach des Celtics, les deux sports se ressemblent par leur capacité à rechercher les espaces et à créer des situations de surnombre. Le tout en s’appuyant sur les qualités individuelles des joueurs.

« Quand je regarde du football et du basket, c’est un peu le même sport du point de vue tactique : comment créer des avantages ? Comment créer des situations de deux-contre-un ? Comment reconnaître les faiblesses de la défense et comment tirer profit des angles ? » poursuit Joe Mazzulla.

En revanche, là où Joe Mazzulla peut prendre un temps-mort et faire des changements à la volée dans une mauvaise période, Pep Guardiola est davantage limité, et les joueurs doivent, parfois, trouver seuls les réponses. C’est ce que le jeune technicien apprécie dans le football, et on se souvient que la saison passée, il refusait de prendre des temps-morts pour que ses joueurs trouvent seuls la solution.

Laisser les joueurs trouver les solutions

« C’est là qu’est née ma philosophie du temps-mort. Je pense que les entraîneurs de football sont les meilleurs professeurs, parce qu’une fois que le match commence, vous ne pouvez pas demander de temps-mort. La capacité à créer un système dans lequel les joueurs peuvent opérer et fonctionner en fonction des aléas et du rythme du jeu et de son déroulement est vraiment importante. Vous devez donner à vos joueurs les moyens de comprendre exactement comment se déroule le match et à quelle vitesse vous pouvez vous auto-corriger pour stopper un « run » ou créer votre propre « run ». »

Cette inspiration va bien au-delà du terrain puisque Joe Mazzulla confie qu’il regarde les interviews de Pep Guardiola, et sa manière de réagir après une victoire ou une défaite. Le plus important, selon lui, c’est d’être juste et cohérent dans son comportement et ses critiques.

« Je ne suis pas parfait, loin de là, mais je suis très rarement incohérent dans ma façon d’aborder la communication, l’entraînement, le jeu et l’humour. J’utilise l’humour si on gagne, je l’utilise si nous perdons. La plupart du temps, je ne me prends pas trop au sérieux. Si je dois vous dire la vérité ou si je dois vous écouter, j’essaie d’être cohérent. Et je pense que cela me donne l’espace nécessaire pour le faire ».

C’est pour toutes ces raisons qu’il tenait à se rendre à Manchester, pour voir de l’intérieur comment Pep Guardiola procède, mais aussi voir l’envers du décor. « On se retrouve dans un environnement où l’on a une idée de la grandeur vu ce qu’ils font depuis neuf ans et ce que Pep a fait à Barcelone. C’est tout simplement bien d’être là, d’étudier et d’apprendre. »

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