Alors que Killian Hayes et Frank Ntilikina se retrouvent aujourd’hui sans contrat, Ousmane Dieng fait partie des Bleus qui parviennent à se faire une place en NBA. Et pas n’importe où puisque c’est à Oklahoma City, au sein d’une formation qui joue les premiers rôles cette saison. À des milliers de kilomètres de là, on pourrait croire que le Français joue les utilités, mais Mark Daigneault compte de plus en plus sur lui.
« Il en est là où il est censé être. Il est arrivé jeune en NBA », rappelle le coach du Thunder. « Nous ne nous attendions pas à ce qu’il soit immédiatement sur le terrain pour un certain nombre de raisons, essentiellement physiques… Nous essayons simplement de le faire progresser. »
Le Français vient ainsi d’entrer en jeu lors de six rencontres de suite, et certains passages ont été remarqués.
Comme face aux Hornets avec ses 11 points et 4 passes, ou à Utah avec 8 points en 10 minutes. Ses points forts ? Sa vitesse et sa mobilité sur le jeu sans ballon en attaque, son envergure et sa polyvalence en défense.
La G-League pour toucher le ballon
Il y a quelques jours, il expliquait que les fréquents passages en G-League restaient bénéfiques. « En G-League, je récupère du temps de jeu et donc de la confiance » répète le Français. « Je peux jouer davantage avec le ballon en main ».
Comme il nous l’expliquait il y a un mois, seule la régularité dans les performances lui permettra de franchir un cap, et de s’installer durablement dans la rotation. Cela passera aussi par un shoot plus fiable.
« Je bosse encore beaucoup physiquement. Et sur mon shoot aussi avec Chip [Engelland]. Il a eu Tony, Boris, plein de joueurs français, on travaille bien. On a revu ma mécanique en fait. Pour que je sois plus dans l’axe, et mieux sur le placement des jambes. Avoir une base plus élargie. Pour déclencher plus vite aussi » expliquait-il.