Les Wolves n’ont toujours pas de marge

Les montagnes russes continuent pour les Wolves. Ces dernières semaines, Rudy Gobert et sa bande ont connu des hauts, avec des victoires contre le Thunder ou les Clippers, mais aussi des bas avec des revers face aux Spurs et aux Hornets. Et ils viennent de s’incliner contre le Magic, dans une rencontre où ils ont pourtant eu les commandes pendant une majorité du temps.

Minnesota a tout gâché avec un dernier quart-temps manqué – un de plus – entre tirs douteux, ballons perdus et trop de fautes en défense.

« C’est la même histoire à chaque fois. Je l’ai sans doute dit pour dix de nos quinze défaites », se lamente le pivot français, qui a lui été très bon avec 22 points et 16 rebonds. « Tant qu’on n’est pas concentré, on continuera de lâcher des matches comme ça. »

Les Wolves n’ont pas joué leur meilleur match de la saison, loin de là, mais ils ont été solides en défense jusqu’à ce 18-3 encaissé en dernier quart-temps. La troupe de Chris Finch, Rudy Gobert l’indique, ne peut pas se permettre de baisser d’un ton. Sinon, elle est sanctionnée.

« Pour je ne sais quelle raison, on a tendance à se rendre la vie plus difficile », regrette Mike Conley. « Chaque soir, on joue contre des équipes qui courent, qui sont physiques, qui vont donner le meilleur. Et on n’est pas encore assez bon pour seulement appuyer sur le bouton et choisir quand on veut être à notre meilleur niveau. » 

Faire de meilleurs choix

Les défaillances sont aussi individuelles, surtout chez les All-Stars. Face au Magic, Karl-Anthony Towns a été remuant, mais a pris des tirs douteux, quand Anthony Edwards a manqué de tranchant et n’a eu que quelques bons passages. Au final, les deux compilent 41 points à 16/35 au shoot dont 4/15 à 3-pts et 9 ballons perdus.

« C’est notre sélection de tirs. On n’a rien de facile. On ne court pas comme on devrait le faire, même après des tirs manqués ou des ballons perdus. On souffre en transition depuis quelques matches », constate Chris Finch. « Je dois arrêter de porter la balle. Je prends des mauvais tirs. Je dois être meilleur », annonce Anthony Edwards.

Il n’y a pas péril dans la demeure et les Wolves restent la meilleure équipe de la conférence Ouest, à égalité avec le Thunder. Mais un constat émerge : quand ils jouent à fond, ils sont vraiment durs à battre. Quand ce n’est pas le cas, tout devient brouillon, ils sont beaucoup, beaucoup plus friables et deviennent une proie facile.

« J’espère que, un moment donné, on va se regarder dans la glace individuellement et se débarrasser de toutes les choses qui nous empêchent de progresser collectivement », réclame Rudy Gobert.