Même après une défaite de 20 points, Brooklyn veut rester positif ! Les motifs d’espoir existent en effet dans les rangs de Brooklyn, malgré la défaite concédée dans le Game 1 face à Philly.
Battus 121 à 101, les Nets auront pour mission de réduire cette marge pour avoir une chance de l’emporter. A écouter Spencer Dinwiddie, les points de bascule sur lesquels son équipe peut appuyer sont nombreux.
« Les ajustements sont en quelque sorte dans nos mains », a-t-il ainsi expliqué. « La plupart des rebonds que nous avons manqués étaient le fruit d’effort ou de volonté. C’est ce qu’il faut faire. Et puis, évidemment, les pertes de balle. Si on corrige ça, on est à distance de frappe pendant la majeure partie du match. Évidemment, l’écart a fini par atteindre 20 points, mais il était généralement de l’ordre de 10 points. C’est donc un panier par-ci par-là. Et ils ont eu une soirée d’adresse historiquement bonne ».
Les prises à deux sur Joel Embiid, pas la seule explication de la réussite des Sixers
Les stats ont en effet été flatteuses pour les Sixers qui ont notamment shooté de loin avec une réussite insolente en première mi-temps, à 13/21, pour finir à un très bon 21/43 (48.8%). Si Philadelphie en a mis autant, battant son record de 18 paniers à 3-points inscrits sur un match de saison régulière, c’est « grâce » au plan des Nets.
« C’est clair que notre stratégie était de doubler Embiid, ce qui veut dire que nous allons donner des tirs à 3 points ouverts. Mais s’ils tirent à 40% au lieu de 50%, ce qui serait quand même très bien, ça change complètement le format du match », a ajouté Spencer Dinwiddie. « S’il manquent quatre tirs à 3-points, qu’on se bat sur quelques ballons supplémentaires, et qu’on fait passer nos ballons perdus de 20 à 12, ça nous donne huit tentatives de plus pour scorer. Ce sont des choses normales qu’on peut mieux contrôler, plutôt que de dire : ‘On a fait de notre mieux et on a échoué de peu’. Ce n’était pas le cas ».
De plus, même s’il y a eu beaucoup de tirs ouverts pour les Sixers, ce n’est pas toujours sur de telles positions, dues aux prises à deux sur Joel Embiid, que les Sixers ont scoré à 3-points.
« C’est ce qu’il y a de bien avec la vidéo, elle dit la vérité », a déclaré Jacque Vaughn, coach de Brooklyn. « La moitié de ces 3-points ne provenaient pas d’une prise à deux. Il y a eu un rebond offensif qu’on n’a pas contrôlé et qui a fini dans les mains de Georges Niang qui en a mis un. On a perdu un ballon qui a aussi procuré un 3-points ouvert à Tyrese Maxey en contre-attaque. On doit pouvoir diagnostiquer ça et se concentrer sur : ‘Quels ont été les 3-points que nous avons encaissé sur des prises à deux ?’. C’est ce que les gars ont besoin de voir ».
Autre point d’ajustement pour Brooklyn, la dureté et la dimension physique, deux éléments incarnés par PJ Tucker avec ses 5 rebonds offensifs et 5 ballons volés notamment, et sur lesquels les Nets devront être meilleurs.
« Il faut que tout le monde y mette du sien », a déclaré Nic Claxton sur le combat au rebond remporté par Philly lors du Game 1. « C’est difficile parce qu’ils ont P.J. Souvent, il se cache là, près du cercle, à pousser pour se faire sa place. Donc c’est la responsabilité de tout le monde. Il faut que nous soyons un peu plus physiques ».