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Rencontre avec Kevin Huerter, la nouvelle gâchette des Kings

NBA – Arrivé à Sacramento l’été dernier, Kevin Huerter découvre la ferveur d’une ville dévouée à ses Kings.

Derrière le glamour de Los Angeles, et l’innovation de San Francisco, on oublierait presque que Sacramento, l’agricole, est la capitale de l’Etat de Californie.

Les succès des Warriors depuis dix ans, l’arrivée de LeBron James chez les Lakers et du duo Kawhi Leonard – Paul George chez les Clippers ont repoussé les Kings dans le placard des équipes californiennes. Quoi de plus normal pour une équipe qui a raté les playoffs 16 saisons de suite, la plus grande disette actuelle, tous sports US confondus.

Pourtant, au début des années 2000, Sacramento tenait tête aux Lakers de Kobe et Shaq. C’était l’époque Chris Webber – Mike Bibby – Peja Stojakovic. C’était l’époque de l’Arco Arena, une des salles les plus bruyantes de la ligue, où les cloches de vaches résonnaient pendant 48 minutes. Et puis, soudain, le silence. Seize saisons fantomatiques et un déménagement à Seattle évité au buzzer.

Les habitants de Sacramento et les fans des Kings méritaient mieux. Cette saison fait office de rédemption et de retour au premier plan. Les joueurs ont changé, la salle aussi, mais l’ambiance d’il y a vingt ans est de retour.

À Sacramento, les Kings sont la seule équipe professionnelle

Kevin Huerter avait six ans la dernière fois que les Kings ont atteint les playoffs. Il était trop jeune pour saisir la ferveur de Sacramento à cette époque, mais en quelques mois, il a vite compris d’où elle venait.

« Il n’y a aucune autre équipe professionnelle majeure dans la ville et, à Sacramento, les Kings sont rois. Tout le monde soutient les Kings et le reste passe au second plan, » décrit-il. « Les fans sont affamés de pouvoir soutenir une équipe qui gagne. C’est vraiment une chance de pouvoir faire partie de cette expérience. »

Cette saison, les Kings ont surfé sur les victoires de leur équipe pour innover. Oublié les cloches de vaches, place au « Beam » ! Un laser violet qui s’allume depuis le Golden 1 Center, pointé vers le ciel.

« C’est cool, ça a apporté encore plus d’énergie à la ville. C’est quelque chose qui rassemblent les fans, même quand on joue à l’extérieur, » nous expliquait Kevin Huerter, alors que « Light The Beam » est devenu un vrai cri de ralliement à Sacramento. « Aujourd’hui, l’énergie dans la ville est folle ! Les fans se sont vraiment ralliés derrière l’équipe et avec le laser, la franchise a réussi à amplifier l’engouement qu’il y a dans la ville. »

Un oeil sur le classement et le calendrier…

Malgré leur super début de saison, et leur troisième place à l’Ouest avec 32 victoires pour 25 défaites, les Kings savent que rien n’est acquis tant la conférence Ouest est dense. À la sortie du All-Star Break, ils ne possèdent que quatre défaites de moins que le Thunder (28 victoires – 29 défaites), dixième.

Une blessure d’un joueur majeur ou un mauvais passage peuvent vite vous faire dégringoler au classement. Pendant sa conférence de presse du All-Star Game, Adam Silver annonçait que c’était officiellement la saison NBA la plus relevée de l’histoire. Nous avons donc demandé à Kevin Huerter comment son équipe approchait ce sprint final et si les joueurs consultent le classement plus que d’habitude.

« C’est chaud ! Tout le monde à l’Ouest est dans un mouchoir de poche, et c’était déjà le cas avant tous les transferts, » nous lance-t-il. « On fait très attention au classement et au calendrier. On ne peut pas s’en empêcher parce qu’on voit des équipes perdre un ou deux matchs et perdre cinq places au classement. Il nous reste 23 matchs, et absolument rien n’est fait. On doit finir fort pour s’assurer de retrouver les playoffs. »

Propos recueillis à Salt Lake City.

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