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Luca Vildoza aurait aimé avoir une « vraie chance » en NBA

NBA – Auteur d’une bonne saison en Euroleague sous le maillot de l’Etoile Rouge de Belgrade, l’arrière argentin est revenu, sans amertume mais avec quelques regrets, sur son passage sans saveur en NBA, à New York puis Milwaukee.

À moins de s’appeler Luka Doncic, il n’est jamais évident et acquis d’avance pour un joueur européen de venir jouer en NBA, de s’y imposer et d’y performer sur la durée.

C’est à cette dure réalité que Luca Vildoza, pointure en Euroleague avec Baskonia avant de traverser l’Atlantique, s’est confrontée l’an passé, quand, blessé au pied droit, il avait été coupé par les Knicks en octobre 2021 sans avoir joué la moindre seconde. Avant de rejoindre les Bucks juste avant les playoffs 2022, sans là non plus bénéficier d’une opportunité concrète, chez les tenants du titre, à ce moment de la saison.

Revenu sur le Vieux Contient à la rentrée, du côté de Belgrade où il retrouve des très bonnes sensations avec l’Etoile Rouge en Euroleague (14 points, 2.4 rebonds, 4.2 passes et 1.7 interception), l’arrière argentin, MVP du mois de décembre dans la ligue européenne, est ainsi revenu sur ce bref passage dans le championnat américain.

« Je n’avais pas eu l’opportunité de jouer pour les Knicks, puisque je m’étais blessé et que j’avais mis un an à revenir. C’était un moment difficile. J’étais enthousiaste à l’idée de jouer au Madison Square Garden » assure-t-il.

« Après ça, j’ai signé avec les Bucks, mais c’était quasiment au moment des playoffs. Donc je savais que je n’allais pratiquement pas jouer […] Je me rappelle notamment du Game 7 contre Boston en playoffs [au deuxième tour, ndlr]. La salle était bondée, l’ambiance était dingue. Mais c’est toujours dur de se dire que je n’ai pas eu une vraie chance. Mais bon, je suis ici désormais et j’essaie de ne pas trop y penser. »

De Giannis Antetokounmpo, notamment. « Il se donne à 100% tout le temps, même à l’entraînement. C’est une personne très humble. Une des premières soirées avec l’équipe, il s’était assis avec moi et les autres rookies, et il posait des questions sur nos vies, nos familles, nos histoires » ajoutait-il, au sujet du « Greek Freak ». « Ça faisait vraiment plaisir. Il est vraiment une personne unique.« 

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