À Boston, on n’hésite pas à grignoter le chronomètre bien avant le « money-time »

S’il y a une certitude en NBA, c’est que les joueurs et les staffs vont exploiter la moindre faille dans les règles.

Comme le détaille CBS Sports, c’est ce que semblent faire les Celtics depuis le début de la saison, par rapport au chronomètre. Ainsi, on a l’habitude de voir les équipes mettre du temps pour ramasser le ballon dans le dernier quart-temps, attendant la pression adverse afin de faire perdre quelques secondes au chrono.

Sauf que les Celtics semblent avoir systématisé la technique, en plaçant également des joueurs (généralement Grant Williams) comme poseurs d’écrans afin d’empêcher l’adversaire de venir mettre la pression trop vite.

De quoi agacer certains, à l’image d’Aaron Gordon, qui a pris une faute flagrante en essayant de casser la technique.

La stratégie ne fonctionne toutefois pas dans les deux dernières minutes du match, puisque l’horloge du match s’arrête à chaque panier marqué, et reprend avec la possession.

Mais avant la marque des deux dernières minutes, l’horloge du match ne s’arrête pas, alors que celle des 24 secondes ne démarre que lorsqu’un joueur prend possession de la balle sur le terrain. Théoriquement, il est donc possible de laisser défiler le chronomètre pendant plusieurs minutes, si personne ne ramasse le cuir.

Lorsqu’ils ont de l’avance, les Celtics de Joe Mazzulla grignotent ainsi autant de secondes qu’ils le peuvent, avant les deux dernières minutes. Face au Heat, ils ont ainsi « brûlé » près de 30 secondes dans le dernier quart-temps.

À voir désormais comment les adversaires et les arbitres (qui, surpris, avaient même arrêté le match face à Orlando…) vont s’adapter. Mais si la technique se répand en NBA, on peut penser que le comité chargé des règles, en charge de lutter contre toutes les techniques « antisportives » y jettera un coup d’oeil à la prochaine intersaison.