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Gary Payton II, le « parfait ambassadeur » des dyslexiques et fierté de sa maman

NBA – Dans une lettre touchante publiée en ligne, Monique Payton a rendu hommage à son fils, lauréat du « Bob Lanier Community Assist Award ».

« Je n’ai pas encore lu cette lettre. Je dois la lire, ils me l’ont envoyée ce matin. » Contrairement à Gary Payton II, des centaines de personnes ont sans doute déjà parcouru le texte de sa mère, Monique, publié par The Athletic.

Une lettre sous forme d’hommage familial au récent lauréat du « Bob Lanier Community Assist Award ». On rappelle que le fils de Gary Payton a été récompensé pour être notamment à l’origine de la fondation GPII qui vient en aide aux personnes atteintes de dyslexie, ce dont le joueur des Warriors souffre.

C’est précisément de sa pathologie dont il est question dans cette lettre. Sa mère n’a pas oublié le jour où son professeur de CE1 lui a suggéré de le faire tester. Examen à l’issue duquel on a annoncé à Monique Payton que son fils était dyslexique. « Tout ce que je pouvais faire était de pleurer. Je me sentais si mal », se souvient la mère de famille, qui s’est rappelée tous ces soirs où elle forçait son fils à lire pendant au moins 30 minutes, toutes ces fois où elle lui avait « crié » dessus parce qu’il ne parlait pas assez fort.

« J’ai imaginé toutes ces fois où on te demandait de lire à haute voix à l’école et où tu te sentais si petit. J’ai pleuré comme une petite fille ce jour-là. Tu te souviens que je t’avais interdit de lire pendant tout l’été ? », interroge-t-elle aussi dans son écrit qui s’adresse directement à son fils.

Celle-ci se souvient d’un trajet en avion en direction de Los Angeles où le jeune Gary s’est mis à pleurer et en lâchant : « Maman, je ne veux pas être bête ! » Pensant qu’il s’agissait d’un problème de confiance en soi plutôt qu’un souci d’apprentissage, la mère a répondu : « Tu n’es pas bête, tu es très intelligent. Tu apprends juste différemment ! »

À la recherche de personnalités dyslexiques

Monique Payton s’est alors mise à chercher les noms de personnalités importantes atteintes de la même pathologie, dans l’optique d’organiser une rencontre. Albert Einstein, dont elle a découvert la dyslexie, n’étant plus de ce monde, elle a contacté l’équipe de l’acteur, producteur et réalisateur américain, Henry Winkler, célèbre pour son interprétation de Fonzie dans Happy Days.

« Il t’a raconté qu’on lui donnait son texte pour chaque scène, et c’est ainsi qu’il a pu jouer. Il t’a assuré que tu étais très intelligent et que tu serais formidable dans tout ce que tu voudrais faire. »

Des années plus tard, y compris de galère pour trouver sa place dans la grande ligue, l’arrière semble aujourd’hui bien installé. Devenant par la même occasion « cette figure inspirante qui donne confiance aux enfants et leur fait croire en eux-mêmes ». Et qui est resté, selon sa mère, un homme généreux. Même blessé, il a par exemple continué à organiser des rencontres dans les vestiaires et à amener des familles aux matchs.

« Je déborde de fierté quand je pense à tous les enfants que tu aides à trouver un peu de confiance et d’inspiration malgré leurs difficultés d’apprentissage. Tu es l’ambassadeur parfait pour sensibiliser les personnes touchées par la dyslexie et encourager le dépistage précoce. Tu aides les familles à éviter certains des traumatismes liés à l’ignorance et à la stigmatisation des troubles de l’apprentissage. »

Grâce à lui, les personnes concernées peuvent ainsi se dire : « Si Gary Payton II est dyslexique et que je le suis aussi, je peux réussir. »

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