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Final Four NCAA | Duke – North Carolina, demi-finale de légende

NCAA – La March Madness touche à sa fin, et cette édition 2022 nous offre un carré magique avec quatre universités de renom : Duke, North Carolina, Kansas et Villanova. Présentation de la demi-finale inédite entre les Blue Devils et les Tar Heels.

Pour la sixième fois de son histoire, le Final Four NCAA se déroule à la Nouvelle Orléans. Qui suivra les traces de Michael Jordan et son fameux tir de la gagne pour North Carolina (1982) ? Ou celles de Carmelo Anthony et de la fantastique épopée de Syracuse (2003) ou celles du Kentucky d’Anthony Davis (2012) ?

Seul numéro 1 encore debout, Kansas semble être le favori sur l’ensemble de son œuvre cette saison, mais Villanova est l’équipe la plus expérimentée et aura également son mot à dire. Néanmoins, tous les regards sont tournés vers l’autre demi-finale, entre Duke et North Carolina.

C’est la première fois que les deux célèbres universités de Caroline du Nord s’affrontent dans un tournoi NCAA. C’est déjà unique, et en plus, c’est la tournée d’adieux de Coach K. Voilà pourquoi certains estiment que c’est la demi-finale la plus importante de l’histoire du basket universitaire. Rien que ça !

DUKE

PARCOURS

32-6 en saison régulière

Premier tour — Victoire face au #15 Cal State Fullerton (78-61)
Deuxième tour — Victoire face au #7 Michigan State (85-76)
Sweet 16 — Victoire face au #3 Texas Tech (78-73)
Elite Eight — Victoire face au #4 Arkansas (78-69)

COACH : Mike Krzyzewski

Il y a des signes qui ne trompent pas. Dans son infinie sagesse, le destin a bien fait les choses pour honorer la carrière de Coach K. Pour son ultime tour de piste, le légendaire entraîneur de Duke est non seulement le coach avec le plus grand nombre de victoires en Division I mais, avec la qualification de ses Blue Devils cette année, il est aussi devenu le coach avec le plus d’apparitions au Final Four dans l’histoire, dépassant le mythique John Wooden. Et puis, cerise sur le gâteau, dans sa quête de son 6e titre pour sa 42e et dernière année dans le coaching, Coach K va affronter le grand rival, North Carolina, durant le tournoi final, pour la première fois de son immense carrière.

JOUEUR A SUIVRE : Paolo Banchero

Soufflant le chaud et le froid durant la saison régulière, ce qui s’entend pour un freshman, Paolo Banchero a haussé le ton depuis le début du tournoi. Avec 5 sorties comprises entre 16 et 22 points, et des actions décisives aussi bien en attaque qu’en défense, le natif de Seattle a pleinement assumé la « hype » qui l’entoure. Avec son physique de panzer et son jeu qui se décline aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur (il en est à 8/15 à 3-points sur le tournoi), Paolo Banchero est un danger permanent. Le prodige italo-américain compte bien offrir une dernière bague à son coach, avant de finir dans le Top 5 de la prochaine Draft NBA.

TENDANCE

Victorieux de Texas Tech et Arkansas coup sur coup, deux des meilleures défenses du pays, Duke a fait montre de sa force de frappe sur ce tournoi, d’autant plus avec cette deuxième mi-temps qui s’est transformée en démonstration offensive à 17/24 aux tirs face aux Red Raiders. À vrai dire, Duke a tout simplement la meilleure attaque du pays, menée par Paolo Banchero à 18 points mais aussi par Mark Williams (11 points, 7 rebonds), excellent sous les panneaux, et le duo de snipers : Wendell Moore Jr. – AJ Griffin toujours capables de frapper de loin.

Moore est d’ailleurs le baromètre de son équipe, lui qui shoote à 50% dans le jeu, 81% aux lancers et 41% derrière l’arc. À ses côtés, Griffin a lui une belle tête de facteur X avec ses 46% à 3-points durant la saison, mais à seulement 32% sur le tournoi (9/28). Replacé dans le cinq de départ depuis le début du tournoi, Jeremy Roach a changé de dimension. Comme ses prestations à 15 points chacune, face à Michigan State et Texas Tech, le prouvent, l’arrière sophomore a bien profité du changement tactique bien senti par Coach K, et il aura pour mission de contrecarrer les Tar Heels sur les extérieurs.

Intenable quand leurs pistoleros sont bien réglés, Duke semble également avoir bien saisi l’importance de chaque possession en défense, en démontrant une envie de se donner corps et âme de ce côté-là du terrain durant le tournoi, ce qui n’était pas vraiment le cas en saison régulière. Si ce n’est pas une faiblesse criarde, la défense est bel et bien le talon d’Achille de l’armada des « diables bleus », même si Williams parvient à effacer les erreurs au niveau du cercle, avec 4 contres en moyenne sur le tournoi.

L’histoire ne pourrait en tout cas pas être plus belle si Coach K venait à terminer sa carrière sur un sixième titre, en ayant battu North Carolina au passage. Ce serait une fin en apothéose, mais aussi une revanche par rapport à leur dernier affrontement puisque les Tar Heels avaient gâché la dernière de Coach K. à Durham. Une fin tout à fait envisageable avec pas moins de six joueurs qui peuvent scorer 10 points ou plus à chaque match…

NORTH CAROLINA

PARCOURS

28-9 en saison régulière

Premier tour — Victoire face au #9 Marquette (95-63)
Deuxième tour — Victoire face au #1 Baylor (93-86 ap)
Sweet 16 — Victoire face au #4 UCLA (73-66)
Elite Eight — Victoire face au #15 Saint Peter’s (69-49)

COACH : Hubert Davis

Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Dans sa première année à la tête de son « alma mater » de North Carolina, Hubert Davis a réussi à mener son équipe jusqu’au Final Four, un exploit jamais réalisé depuis Bill Guthridge en 1998, déjà à UNC. Pourtant, ça n’avait pas très bien débuté pour l’ancien shooteur des Knicks, démarrant sur un 12-6 en début de saison, dont un petit 4-3 en conférence ACC. Mais fin psychologue et proche de ses joueurs, il a réussi à trouver la bonne formule pour non seulement abattre le champion en titre, Baylor au deuxième tour, mais aussi les redoutables Bruins de UCLA au Sweet 16.

JOUEUR A SUIVRE : Armando Bacot

Difficile de choisir entre Caleb Love et Armando Bacot, mais on opte pour le second car il va avoir beaucoup de travail ce soir. Intérieur rebondeur et facilitateur, Armando Bacot n’a visiblement pas sa langue dans sa poche non plus. L’intérieur star des Tar Heels a déclaré en amont du Final Four qu’il ne se sentait pas vraiment menacé par le secteur intérieur de Duke, reconnaissant tout de même que Paolo Banchero était difficile à contenir. Piqué plus tôt dans la saison par un reporter qui avait qualifié les joueurs de North Carolina de « soft », il a répondu sur le terrain avec 16 points et 13 rebonds de moyenne et une place dans le cinq majeur de la ACC. Et, depuis le début du tournoi, il fait encore mieux à 16 points, 16 rebonds et 2 contres, dépassant Tim Duncan au passage pour le plus gros total de rebonds gobés en une saison en ACC.

TENDANCE

Opposée à son grand rival Duke, et tous ses jeunes talents taillés pour la NBA, North Carolina part en qualité d’outsider dans cette demi-finale. D’autant que seules deux équipes classées 8e ont réussi à accéder à la finale dans l’histoire de la March Madness. Dans le même temps, avec cette 21e qualification au Final Four, UNC présente tout simplement le meilleur total de l’histoire.

Mais vainqueur de l’unique confrontation de la saison sur le parquet de Duke, le 5 mars dernier, North Carolina dispose d’un petit avantage psychologique sur son adversaire éternel. À l’époque, les Tar Heels avaient insisté à l’intérieur avec Armando Bacot, auteur de 23 points, et toujours aussi sûr de son fait avant leur duel à venir au Final Four, lui qui a déjà allumé quelques mèches par médias interposés.

Bénéficiant à plein des coups de chauds de RJ Davis, à 30 points pour faire tomber les champions en titre de Baylor, puis à nouveau 30 unités de Caleb Love face à UCLA, North Carolina aura fort à faire pour se débarrasser de la défense de Duke. Très observé car attendu au niveau supérieur via la Draft, le jeune Love sera un des joueurs majeurs pour UNC, si les Tar Heels parviennent à bousculer la machine Dukie.

Il faudra également faire attention à Brady Manek, le « Poilu » de UNC, transfert d’Oklahoma. Son profil d’intérieur qui peut s’écarter risque de poser quelques problèmes à la défense de Duke qui n’a pas nécessairement de bon « matchup » à lui opposer. À moins que Banchero se dévoue… Cela dit, à l’image du run 30-4 de Baylor quand ledit Manek a été expulsé, les Tar Heels ne pourront pas se permettre de faux pas, avec un banc limité et une rotation serrée.

HORAIRE

Duke – North Carolina (2h40) sur BeIN Sports 1 et ESPN Player


– ESPN Player diffuse les 67 rencontres de la March Madness, Final Four compris
– Branchez-vous sur ESPN Player pour suivre toute la March Madness du 15 mars au 4 avril grâce à ce lien https://bit.ly/ESPNBasketUSA
– ESPN Player est disponible uniquement en anglais
– Les modalités s’appliquent

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