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Svetislav Pesic regrette que les jeunes Serbes rejoignent trop tôt la NBA

International – Le nouveau coach de la Serbie estime que les Serbes sautent les étapes et devraient rester en Europe.

Vice-champion d’Europe en 2017, la Serbie a loupé sa troisième olympiade en quatre ans, et la fédération a décidé de rappeler Svetislav Pesic pour redorer le palmarès d’un pays qui n’a plus gagné de grande compétition depuis 2001 et 2002, et c’était justement avec Pesic aux commandes.

En deux décennies, le basket a bien changé, et à 72 ans, l’ancien entraîneur du FC Barcelone estime que la NBA a fait beaucoup de mal à la jeune génération. Interrogé justement sur Aleksej Pokusevski, qui évolue au Thunder, voici son analyse de la situation.

“C’est un garçon talentueux, il n’y a rien à dire là-dessus. Mais il y a aussi des joueurs encore plus talentueux que lui en Serbie qui ne sont pas en NBA” prévient-il, interrogé par Mozzart Sport (via Eurohoops). “Ici nous ne parlons pas de la NBA, il y a des exigences différentes en équipe nationale. Je le répète, il a du talent, mais cette pression de la NBA pèse sur nous tous… Comme je l’ai déjà dit, l’océan s’est rétréci, l’Amérique est juste là. Auparavant, l’océan était beaucoup plus large”.

Comme la France ou l’Espagne, la Serbie doit composer avec les départs de ses meilleurs joueurs en NBA, et ce n’était pas forcément le cas il y a 20 ans, quand la Serbie s’imposait à Indianapolis au championnat du monde.

“Une vague de joueurs est partie en NBA, et ils sont nulle part…”

“Nous avons toujours appris d’eux, mais en Europe, et même en Serbie, l’objectif était l’équipe nationale. La NBA n’était qu’une idée, nous ne savions même pas qu’elle existait. Maintenant, tout le monde voudrait faire partie de la NBA. Même ceux qui ne joueront jamais en NBA, aimeraient avoir un entraîneur qui communique comme en NBA, entraîne comme en NBA… Faire tout comme là-bas, de sorte qu’on a l’impression d’y être tout en restant là. C’est dire l’impact que ça a, avec si possible, un avion, un entraînement par jour, trois physiothérapeutes, immédiatement les articulations dans la glace, seul dans une pièce…”

Le vrai souci, selon Svetislav Pesic, c’est que les jeunes Serbes partent trop tôt, et qu’à l’exception d’un joyau comme Nikola Jokic ou de joueurs confirmés comme Bogdan Bogdanovic et Nemanja Bjelica, beaucoup ne percent pas.

“Une vague de joueurs est partie en NBA, et ils ne sont nulle part… Ils sont partis d’Europe, de Yougoslavie… Ils sont partis très tôt, et n’ont pas confirmé leur potentiel. Ils sont partis trop tôt. On ne parle pas d’eux, et ils sont beaucoup plus nombreux que ceux qui ont réussi. Les médias devraient s’y pencher, car ils influencent aussi l’opinion publique. Les parents devraient aussi comprendre que la NBA peut être un objectif, pourquoi pas, mais à Pirot (sa ville natale en Serbie), un dicton dit : “Ça ne s’éclaire pas avant l’aube”. Chaque chose en son temps. Et parfois nous sautons certaines étapes.”

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