Avantage Bucks (3-2) en amont de ce Game 6, potentiel ultime match de la finale de conférence Est. L’objectif des Hawks est donc très clair ce soir : gagner, afin d’éviter l’élimination. Et pour y arriver, les locaux pourront notamment compter sur l’absence de Giannis Antetokounmpo et le retour de Trae Young, absent lors des deux dernières rencontres de cette série.
L’entame de la partie est toutefois à mettre au crédit de Milwaukee, emmené comme dans le Game 5 par l’agressivité de son duo Jrue Holiday – Bobby Portis, dans la peinture. Rapidement dans le dur, Atlanta se retrouve déjà avec une dizaine de points de retard au tableau d’affichage, avant que Bogdan Bogdanovic et Clint Capela ne sonnent la révolte, de loin comme de près (15-10).
Mais l’embellie de ces Hawks combattifs n’est que de courte durée. Revenus à une possession de leurs visiteurs, ils concèdent ensuite un 8-0, instigué par Brook Lopez, une nouvelle fois très affûté dans la raquette après son excellente sortie (33 points) d’il y a deux jours.
Encore à +10, les Bucks se font cependant rattraper en fin de premier quart-temps, par les 3-points de Danilo Gallinari, qui joue les pompiers de service (28-24).
Milwaukee domine, mais Atlanta reste en embuscade
Dans le deuxième acte, les remplaçants de Milwaukee, Jeff Teague en tête, font mal à leurs hôtes, derrière l’arc. Mais Atlanta, toujours guidé par son tandem Bogdan Bogdanovic – Clint Capela, épaulé entre autres par Cam Reddish, ne lâche rien et parvient à rester à deux possessions d’écart de ses visiteurs, contre vents et marées. En agressant le cercle, ce qui fonctionne d’ailleurs plutôt bien (36-31).
L’avance des Bucks continue de se stabiliser, malgré toute la bonne volonté (un peu trop débordante) de Trae Young, diminué mais valeureux. Dominateurs dans la peinture, grâce à leur paire composée de John Collins et Clint Capela, les hommes de Nate McMillan s’accrochent tant bien que mal au score.
Sauf que les réussites primées de Pat Connaughton et Bryn Forbes en sortie de banc, couplées aux pénétrations de l’incisif Jrue Holiday, maintiennent les Hawks derrière, à la mi-temps (47-43).
Incandescent, Khris Middleton fait la différence
Au retour des vestiaires, le show Khris Middleton peut alors débuter.
Comme dans le Game 4, où il avait inscrit 20 points dans le quatrième quart-temps, l’ailier All-Star redevient tout simplement inarrêtable pour ses défenseurs. Prenant, ainsi, le match à son compte et faisant irrémédiablement grimper l’écart, à coups de 3-points, « 2+1 », doubles-pas ou tirs à mi-distance.
Auteur de 23 points (!) dans cette période, et signant notamment un impressionnant « run » de 13-0 à lui seul, Khris Middleton met logiquement Milwaukee à l’abri, au tableau d’affichage (71-55). D’autant plus que Jrue Holiday et Brook Lopez sont parfaits pour le soutenir, afin de répondre à Clint Capela, bien présent dans la raquette, et Cam Reddish, chirurgical derrière l’arc.
Largués au score, et malheureusement plombés par un Trae Young loin d’être à 100%, les Hawks s’efforcent ensuite de relancer la machine. Avec Bogdan Bogdanovic, mais surtout Cam Reddish, définitivement la première option offensive de l’équipe ce soir. Insolent d’adresse à 3-points, le jeune ailier est omniprésent en attaque, enfilant du même coup les paniers.
Problème : Jrue Holiday, qui flirte avec le triple-double, et le surprenant Jeff Teague assurent tout autant au scoring, pour repousser les assauts adverses et laisser les Bucks à +20, à douze minutes de la fin (91-72).
No Giannis ? No problem !
Dos au mur dans le dernier acte, Atlanta se rebiffe enfin.
À -22, et à quelques instants des vacances, les coéquipiers de Trae Young haussent le ton en attaque et enchaînent les réussites. Que ce soit à 3-points, par l’intermédiaire de Danilo Gallinari, Kevin Huerter ou l’inévitable Cam Reddish, à mi-distance, avec Bogdan Bogdanovic ou John Collins, mais également sous le cercle, avec Danilo Gallinari ou John Collins, encore eux.
Du côté de Milwaukee, ce sont principalement Pat Connaughton, derrière l’arc, et Bobby Portis, efficace dans la peinture, qui tiennent la comparaison (105-92).
Puis dans le « money-time », Trae Young s’en va chercher ses points à l’intérieur, tandis que Cam Reddish n’en finit pas de marquer à 3-points (6/7 au total), pour maintenir de l’espoir chez les Hawks. Et malgré de nouveaux paniers de John Collins et Clint Capela sous le cercle, ou de Bogdan Bogdanovic à mi-distance, les Bucks enfoncent définitivement le clou. Grâce à d’énièmes pénétrations de Jrue Holiday, qui envoie en prime Brook Lopez au « alley-oop ». C’est finalement P.J. Tucker qui achève ses adversaires, d’un shoot extérieur.
Sonnée, la State Farm Arena ovationne tout de même ses guerriers une dernière fois (118-107).
Supérieurs de bout en bout à Atlanta depuis deux matchs, malgré l’absence de Giannis Antetokounmpo, les joueurs de Milwaukee rejoignent donc Phoenix en Finals, où ils essaieront de ramener le trophée Larry O’Brien dans le Wisconsin. Et les Suns sont prévenus : Khris Middleton (32 points, 7 passes et 3 interceptions), Jrue Holiday (27 points, 9 rebonds, 9 passes, 4 interceptions et 2 contres !) et consorts entendent bien jouer crânement leur chance, avec ou sans le « Greek Freak » !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.