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Preview Play-in | Washington (8e) – Indiana (9e)

NBA – Wizards et Pacers s’affrontent une dernière fois cette saison pour décrocher le droit d’aller défier les Sixers au premier tour des playoffs.

Wizards et Pacers ne ressortent pas de leur première manche de « play-in » dans le même état. À Boston, les hommes de la capitale ont pris une jolie claque de 18 points face à des Celtics guidés par Jayson Tatum (50 points). Les Pacers, eux, ont connu le destin inverse en explosant la défense des Hornets avec 144 points inscrits.

Mais la réalité d’un match est rarement celle du lendemain. Ce duel entre ces deux équipes, qui avaient terminé avec le même bilan en saison régulière (34 victoires – 38 défaites), s’annonce indécis et explosif offensivement.

PRÉSENTATION DES WIZARDS

Le cinq de départ : R. Westbrook, R. Neto, B. Beal, R. Hachimura, A. Len.
Le banc : I. Smith, G. Matthews, C. Hutchison, D. Bertans, R. Lopez, D. Gafford.
Le coach : S. Brooks.

« On a fait un mauvais match, sans nul doute. On n’en avait pas eu depuis longtemps », lâchait Scott Brooks à l’issue de la défaite face aux Celtics. Un bon moyen pour lui de rappeler que son équipe surfe sur l’une des plus belles dynamiques de la ligue depuis mi-avril, après un retournement de situation spectaculaire. Cette défaite à Boston, la plus lourde depuis un déplacement à Phoenix début avril, est-elle donc un simple accident de parcours ?

Les Wizards se devront d’oublier au plus vite ce premier rendez-vous manqué. À commencer par les deux leaders de l’équipe, Russell Westbrook et Bradley Beal, qui ont certes inscrit 42 points mais avec un faiblard 16/43 aux tirs… Au moins, les Wizards peuvent se dire qu’ils ont déjà battu les Pacers à deux reprises plus tôt dans ce mois de mai.

POINT FORT

Une capacité à rebondir. Cette lourde défaite à Boston contraste avec la dynamique affichée ces dernières semaines. Pour autant, difficile d’enterrer le duo de All-Stars, les deux hommes ayant déjà connu de longues campagnes de playoffs. À l’image de son meneur, capable d’oublier très vite une mauvaise performance pour repartir au combat dans la seconde, cette équipe a surtout montré cette saison qu’elle était capable de rebondir, là où plus grand monde ne l’attendait, au point d’être considérée comme un potentiel poil à gratter dans la conférence.

POINTS FAIBLES

La dépendance à la paire Beal-Westbrook. Gagner avec un Russell Westbrook maladroit et un Bradley Beal loin d’être à 100% sur le plan physique ? C’est compliqué pour Washington. On l’a vu face à Boston où seuls Ish Smith et Daniel Gafford ont émergé du banc. On ne peut pas en dire autant de Rui Hachimura, Davis Bertans ou Raul Neto, qui ont tous les trois raté le coche. Quand les deux vedettes sont un cran en-dessous, ça se paye cash…

Un manque de snipers. Si Washington joue très vite, les Wizards ont par contre l’une des attaques les moins adroites et prolifiques à 3-points. C’est en revanche l’équipe qui se rend le plus souvent sur la ligne des lancers-francs, grâce aux attaques de cercle de Westbrook et compagnie. Et cette orientation offensive peut montrer ses limites face à une défense bien compacte. À Boston, les Wizards ont affiché un terrible 3/21 de loin…

PRÉSENTATION DES PACERS

Le cinq de départ : M. Brogdon, D. McDermott, J. Holiday, O. Brissett, D. Sabonis.
Le banc : T.J. McConnell, A. Holiday, E. Sumner, J. Sampson, K. Martin, G. Bitadze.
Le coach : N. Bjorkgren.

La tuile. En amont du match face aux Hornets, les Pacers ont pris un coup derrière la tête en apprenant que Caris LeVert devrait rester sur la touche. Fort heureusement pour eux, ils ont reçu une bonne nouvelle dans la foulée : la disponibilité de Malcolm Brogdon. Ce dernier a effectué un retour tout en propreté pour Indiana, qui cherche à se qualifier en playoffs pour oublier sa saison très compliquée. Séduisante sur le papier par séquence, cette formation n’a jamais réussi à décoller en raison de ses trop nombreuses blessures.

POINTS FORTS

La confiance collective. 144 points inscrits, 35 passes décisives pour 58 tirs convertis… Les Pacers ont fait parler leur force collective pour écraser les Hornets. De quoi faire le plein de confiance avant d’aborder leur match de l’année. Mais en signant l’une de leurs meilleurs performances offensives de leur saison, les Pacers ont simplement rappelé que leur équipe est la deuxième meilleure de la ligue, derrière les Warriors, à la moyenne en passes décisives (27.4).

Une équipe qui voyage bien. Gagner à l’extérieur, Indiana sait faire cette saison. Les Pacers sont l’une des rares équipes qualifiées en « play-in » à s’être davantage imposée hors de ses bases qu’à domicile. Si les hommes de l’Indiana ont terminé avec seulement 13 victoires dans leur antre du Bankers Life Fieldhouse, ils ont fini avec le meilleur bilan à l’extérieur (21 victoires – 15 défaites) de la conférence Est. Cette année, Indiana a par exemple été capable de s’imposer à Portland, Phoenix ou Dallas.

POINT FAIBLE

La solidité défensive. Toute la saison, la défense des Pacers a alterné le bon et le moins bon. L’équipe n’a pas de problème particulier, mais en l’absence de Myles Turner, elle est simplement « moyenne » de façon globale. Malcolm Brogdon limité, la troupe de Nate Bjorkgren ne peut pas compte sur sa colonne vertébrale en défense, et ça tombe mal si on veut ralentir un duo Westbrook – Beal motivé et agressif.

CLÉS DU MATCH

Stopper Domantas Sabonis. 32 points, 14 rebonds et 9 passes. Ce ne sont pas les statistiques de LeBron James en finales NBA mais celles du Lituanien des Pacers lorsqu’il a affronté les Wizards cette saison. Face aux Hornets, toujours en l’absence de Myles Turner, le gaucher a sorti un nouveau chantier au rebond. Il n’a pas eu besoin de beaucoup marquer en attaque car son altruisme parle pour lui. Sans Malcolm Brogdon, l’intérieur a pris un peu plus de place dans la création. Si ses coéquipiers sont moins dedans, il prendra ses responsabilités au poste. Robin Lopez, Daniel Gafford… Quel intérieur des Wizards aura suffisamment de mobilité et de force pour le contenir ?

Le visage de Russell Westbrook. Alors que Bradley Beal se compare à un « bandit unijambiste », Russell Westbrook se doit de répondre encore plus présent. À l’issue de ce match à Boston, le meneur est rentré au vestiaire avant tout le monde, tête basse. S’il a signé un double-double, le roi du triple-double n’a pas eu son rendement habituel au point d’être gentiment « moqué » pour ses difficultés dans ce genre de contexte. Dans ce match, il a dû se contenter de cinq passes décisives. Avec des shooteurs comme Davis Bertans aux abonnés absents, cela n’aide pas. Mais Russell Westbrook sait que lorsque Washington s’impose cette saison, il est plus adroit, plus créateur et moins gaspilleur de ballons. Et face aux Pacers, il a des stats hallucinantes (27 points, 18 rebonds et 20 passes !).

SAISON RÉGULIÈRE

29 mars : Washington – Indiana (132-124)
3 mai : Washington – Indiana (154-141)
8 mai : Indiana – Washington (132-133)

VERDICT

Retrouvera-t-on des Wizards aussi médiocres que face aux Celtics ? Et des Pacers aussi euphoriques que contre les Hornets ? On est tenté de répondre par la négative à chaque fois. Et c’est ce qui nous fait penser que Washington a sans doute un peu plus de chances de l’emporter sur cette manche unique.

Si le retour de Malcolm Brodgon donne clairement un autre visage aux Pacers, on continue de penser que ses coéquipiers et lui auront du mal à contenir les hommes forts d’en face. Dans une rencontre qui pourrait encore être enlevée offensivement, les Wizards pourraient s’éclater dans le jeu de transition. Il suffira qu’un troisième homme émerge côté Washington pour confirmer, à domicile, les trois victoires déjà obtenues cette saison sur Indiana.

Washington

HORAIRE

Jeudi 20 mai : Wizards – Pacers (02h00 – heure française)


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