Les Spurs distancent un peu plus les Pelicans dans la course au « play-in »

Dans ce match capital dans la course au « play-in », les Spurs démarrent mieux. Les joueurs de Gregg Popovich profitent des pertes de balle adverses, ainsi que de la défense poreuse des Pelicans, pour créer un écart dès les premières minutes. En mode chef d’orchestre, Demar DeRozan veille à ce que ses coéquipiers, Keldon Johnson en tête, trouvent leur rythme en attaque (25-18).

Malgré les points de leur duo Zion Williamson – Brandon Ingram, les hommes de Stan Van Gundy ne parviennent pas à revenir à hauteur de San Antonio. La faute à une défense beaucoup trop permissive, qui oblige New Orleans à courir après le score dans cette partie, au bout d’un quart-temps (31-24).

Les Pelicans trop irréguliers

Plus appliqués dans le deuxième acte, les Pelicans se réveillent sous l’impulsion de Lonzo Ball. Agressif, le meneur montre la voie à ses coéquipiers grâce à son shoot à 3-points, ce qui a le don d’énerver Gregg Popovich, qui prend deux temps-morts en 90 secondes.

Après quelques instants de flottement, résultant sur plusieurs pertes de balle des deux côtés, les Spurs retrouvent de l’adresse. Les Texans s’appuient sur les réussites à 3-points de leurs extérieurs pour recréer un écart au tableau d’affichage. De retour pour bien conclure ce quart-temps, Zion Williamson tente de sonner la révolte, mais La Nouvelle-Orléans bute sur une équipe de San Antonio bien plus régulière (61-52).

Comme en première mi-temps, les Pelicans reviennent des vestiaires en faisant preuve d’irrégularité. Capables de bons passages, à l’image de Lonzo Ball qui continue d’artiller derrière l’arc, les Pels plombent leurs belles séquences avec de trop nombreuses pertes de balle, qui les empêchent de lancer un run pour revenir au contact des Spurs.

DeMar DeRozan s’occupe de tout dans le money-time

Mais les remplaçants de New Orleans apportent un plus en cette fin de quart-temps. Le rookie Naji Marshall et Jaxson Hayes, dominateur dans les airs, suppléent bien Zion Williamson. Et, ce, malgré la belle productivité des intérieurs de San Antonio, qui contrent tout ce qui bouge. Ce coup de boost apporté par les seconds couteaux de NOLA permet aux locaux de revenir sur les talons des coéquipiers de Dejounte Murray (85-84).

Les Spurs débutent bien mieux ce « money-time », avec un 6-0, sauf que les Pelicans leur répondent directement par un 11-0, instigué par le trio Ball/Ingram/Williamson. Chacun s’exprimant d’ailleurs dans un style bien particulier, avec de l’impact physique pour Zion Williamson, du tir extérieur pour Lonzo Ball et du tir à mi-distance pour Brandon Ingram. Mais en face, les Texans s’appuient principalement sur un duo composé de Derrick White et DeMar DeRozan, pour décrocher leur 30e succès de la saison (110-108).

À +1, à une minute de la fin, DeMar DeRozan régale à mi-distance, mais Zion Williamson se démène pour revenir une nouvelle fois à une possession des visiteurs.

C’est alors qu’à 30 secondes de la fin, le leader des Spurs fait encore mouche à mi-distance, avec un magnifique « step-back ». Avec la balle d’égalisation dans les mains, Lonzo Ball prend sa chance à 3-points. Malheureusement pour son équipe et lui, le tir ne tombe pas dedans et San Antonio assure sa victoire aux lancers-francs.