Qui pouvait arrêter des Lakers intraitables en ce moment ? Hier, on a trouvé la réponse : les Denver Nuggets. Andrew Bynum touché au genou en deuxième mi-temps, les coéquipiers de Kobe Bryant ont baissé le pied et ont été dominés dans les derniers instants du match (95-90).
Car cette équipe de Denver joue dur et garde un rythme constant. Surtout, on ne sait jamais d’où peut venir le danger. Après une démonstration offensive de Danilo Gallinari en première période, c’est Raymond Felton qui a fait la différence après la pause. Avant que Kenyon Martin ne tue le match.
Rythme élevé, adresse basse
Comme souvent lors des matchs de l’après-midi, les deux équipes manquaient d’adresse en début de match. Tout le monde avait beau courir et s’offrir des tirs faciles, pas grand-chose ne rentrait. Denver s’en remettait à un Danilo Gallinari impeccable (22 points) tandis que les Lakers s’appuyaient sur un Andrew Bynum trop grand et trop puissant pour rester dans le match.
Kobe Bryant, maladroit et bien défendu, se réveillait dans le deuxième quart-temps. Les hôtes du jour resserraient leur défense et prenaient les devants à la mi-temps.
Denver, une équipe incroyablement talentueuse
Mais les Nuggets ont trop d’armes pour se laisser distancer de la sorte. Même privés d’Arron Afflalo ou Chris Andersen, ils ont du talent à revendre et une homogénéité qui leur permet de ne jamais baisser le rythme.
Les Lakers, eux, se faisaient peur. D’abord, Pau Gasol encaissait une grosse faute de Nene Hilario et retombait mal sur son genou. Rien de sérieux pour l’intérieur californien qui allait quand même faire un tour au vestiaire. Mais ses coéquipiers semblaient tergiverser durant sa courte absence, au point de laisser leurs adversaires prendre le contrôle du match.
Raymond Felton intenable, Los Angeles devait aussi faire sans Andrew Bynum, touché au genou au début du dernier quart-temps. Sans son pivot, les Lakers souffraient, mangés dans l’agressivité et au rebond par un Kenyon Martin en grande forme.
Kenyon Martin finit le travail
Toujours très bien défendu par Wilson Chandler, plus grand que lui, Kobe Bryant n’arrivait pas à ramener les siens à hauteur, forçant pas mal de tirs. Pau Gasol perdait lui deux ballons essentiels et les Lakers, à court d’imagination, revenaient tant bien que mal dans le match en toute fin de rencontre, à la faveur d’un tir à 3 points de Lamar Odom.
Il n’y avait que 2 petits points d’écart. Nene mettait son premier lancer et ratait le second. Mais Kenyon Martin dominait une nouvelle fois Lamar Odom et inscrivait une claquette décisive qui scellait la victoire des siens.
Une victoire méritée tant les Nuggets ont montré plus d’envie. Avec leur effectif pléthorique, ils peuvent viser de belles choses. Comme le disait Mark Jackson, il leur faudra éteindre toutes les luttes d’ego qui peuvent apparaître dans des effectifs aussi homogènes.
Si Raymond Felton commence à expliquer qu’il est meilleur que Ty Lawson, si Al Harrington commence à dire qu’il est plus performant que Danilo Gallinari, l’équipe pourrait vite imploser. Si tout le monde reste à sa place, elle pourrait par contre devenir sérieusement effrayante.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.