Oklahoma City, deuxième meilleure équipe de la ligue à l’extérieur après deux semaines de compétition ! Rare équipe à ne s’être toujours pas imposée à domicile, le Thunder continue d’accumuler les victoires loin de ses bases. Nouvelle démonstration cette nuit au Madison Square Garden, où OKC a disposé des Knicks sans trop trembler.
Les visiteurs rentrent pourtant très, très mal dans cette rencontre. Exception faite d’Al Horford, quasiment aucun joueur du Thunder n’est en mesure de rentrer un tir lors des 12 premières minutes, terminées avec un affreux 21% de réussite. Le tandem d’en face, Elfrid Payton et RJ Barrett, profite de ces difficultés pour porter les Knicks (24-15), en agressant la défense du Thunder.
La suite des événements sera beaucoup moins heureuse pour le duo d’arrières new-yorkais en terme d’adresse (11/37 aux tirs à eux deux) ! Cette entame de match terrible passée, le Thunder retrouve ses esprits grâce à l’activité de quelques hommes du banc comme Kenrich Williams, Mike Muscala ou même le rookie Aleksej Pokusevski.
Julius Randle sans point à la pause
Alors que Kevin Knox rentre deux tirs primés, dans chaque corner, Shai Gilgeous-Alexander lui répond en rentrant ses deux premiers tirs du match, derrière l’arc lui aussi. Les débats s’équilibrent mais l’adresse reste limitée et le score ne décolle pas à la pause (42-41). New York peut au moins se féliciter de rentrer au vestiaire en tête alors que son meilleur joueur, Julius Randle, n’a pas encore inscrit le moindre point…
Le réveil de l’ailier fort survient dans le troisième acte, durant lequel l’intérieur est gavé de ballons pour jouer ses isolations. Malgré ses longs bras, le jeune Darius Bazley est beaucoup trop tendre pour gêner le taureau new-yorkais qui multiplie les « jumpers », après un ou deux dribbles ou en utilisant parfois le seul « jab step ».
Si l’intérieur réalise un petit festival, le restant de son équipe est beaucoup moins inspiré. Et en face, « SGA » monte lui aussi en puissance dans le jeu, en multipliant les attaques du cercle. Si bien que malgré un tir primé au buzzer d’Austin Rivers, New York sent que le match commence à lui filer entre les doigts (63-69).
La grosse activité de Hamidou Diallo
Cette fois-ci, le fils de Doc ne va pas prendre feu et New York déjoue dans les minutes qui comptent, à l’instar du rookie Immanuel Quickley, passé à côté de son sujet (1/9). Les Knicks manquent de lucidité en attaque et en défense, les joueurs du Thunder accèdent trop facilement au cercle. Symbole de ce manque de concentration, Julius Randle qui remonte le ballon trop tranquillement avant de se le faire subtiliser par derrière (seulement le 4e « turnover » du match pour NY…), par Hamidou Diallo qui file au dunk.
Ce dernier, avec son meilleur match de l’année (23 points et 11 rebonds), est le facteur X. À quatre minutes du terme, Shai Gilgeous-Alexander enterre les Knicks (76-89) avec son « stepback » de loin, avant de renverser vers Luguentz Dort, toujours à 3-points, puis enfin de propulser Hamidou Diallo au « alley-oop » pour clore les débats.
Victoire du Thunder (4-4) qui équilibre son bilan avant d’affronter les Nets chez eux, dimanche. Les Knicks (5-4) accueillent les Nuggets le même soir.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.