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L’hommage passionné de Gary Payton à la « Heat Culture »

Vainqueur du titre avec le Heat en 2006, le Hall of Famer a livré sa propre définition de la culture de son ancienne franchise. Histoire de motiver un peu plus les Floridiens avant le Game 5.

« J’en ai eu la chair de poule. » Erik Spoelstra a visiblement été marqué par la prose de Gary Payton qui, avant ce Game 5 décisif pour le Heat, a livré sa définition de la « Heat Culture » pour The Player’s Tribune.

« C’était le bon timing, quelle agréable surprise de la part d’un des anciens champions. Il sait combien il est difficile de se battre pour un titre quel que soit le score dans la série », poursuit le coach floridien.

Oui, l’ancien Hall of Famer le sait. C’est la raison pour laquelle il fait naturellement le parallèle entre le retard actuel du Heat dans cette finale (3-1) et la situation dans laquelle il s’est retrouvé avec sa formation en 2006 : mené 2-0 face aux Mavs, le Heat comptait 13 points de retard à six minutes de la fin du Game 3.

C’est là que durant le temps-mort, Pat Riley, alors coach, a respiré profondément et trouvé les mots : « Vous devez prendre une décision maintenant. Vous devez décider si vous en êtes ou non. Vous voulez gagner ou perdre ? Si vous voulez perdre, ok. Si vous voulez gagner le titre, alors faites parler vos cœurs et tout de suite. »

« Ce n’est pas seulement une question de gagner. Il s’agit de la façon dont vous gagnez »

La suite, on la connaît puisque Miami va remporter le trophée en renversant ce Game 3, puis les trois suivants. Gary Payton y voit la parfaite illustration de ce qu’est cette fameuse « Heat Culture ».

Le grand secret ? « Ce n’est pas seulement une question de gagner. Il s’agit de la façon dont vous gagnez. C’est ramper jusqu’à la ligne d’arrivée s’il le faut. C’est ne RIEN laisser dans le réservoir. C’est être dans la meilleure forme de votre putain de VIE. C’est toujours en vouloir plus de soi, de ses coéquipiers, même en dehors du terrain. C’est être ce genre de gars dont les médias peuvent dire du mal, par rapport à votre attitude, votre ego ou de quoi que ce soit, mais Pat sait que vous allez lui donner ce côté intimidateur sur le terrain. »

Une description qui colle si bien à la carrière du « Glove », que Pat Riley a voulu s’offrir dès 1996 en Floride. Au-delà des exigences connues au Heat en termes de condition physique, Gary Payton se souvient du jour où le coach avait fait une croix sur un entraînement pour que sa troupe visionne « Glory Road » (« Les Chemins du triomphe »).

« La « Heat Culture », c’est vraiment celle de Pat Riley »

Ce film s’inspire de l’histoire du coach Don Haskins qui, dans les années 1960, a recruté des joueurs noirs pour son équipe universitaire d’El Paso (Texas). Face aux joueurs blancs de Kentucky, Texas Western avait remporté le titre NCAA en 1966, alors que la ségrégation venait tout juste d’être abolie, du moins juridiquement. Dans l’équipe des battus cette année-là, un certain… Pat Riley.

« Nous n’avons même pas eu besoin de dire quoi que ce soit après avoir quitté le cinéma, » se souvient Gary Payton après avoir vu le film. « C’était du genre, ‘Ouais, message reçu’. On savait que c’était nous. Nous étions cette équipe de choc. C’est ce que Pat voulait que nous soyons. La « Heat Culture », c’est vraiment la sienne. »

Une culture désormais parfaitement incarnée par son disciple, Erik Spoelstra. « Spo s’est adapté à cette culture comme un enfoiré, » formule sans détour Gary Payton. « Il faut se rappeler que Spo n’était pas encore assistant à l’époque. Il intervenait principalement auprès de D-Wade. Il n’était même pas sur le banc à l’époque. Il était en retrait, vous voyez ? En voilà une preuve : combien d’entraîneurs principaux ont commencé comme coordinateur vidéo pour finir au sommet d’une franchise ? Combien ? »

L’ancien meneur est persuadé que c’est grâce à cette culture que « Spo » a pu connaître une telle ascension. Et aussi ce pourquoi le Heat est aujourd’hui en finale NBA, malgré une cinquième place à l’Est à l’entame des playoffs.

Alors pour Gary Payton, pas de doute : la « Heat Culture » va encore parler cette nuit.

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