Très bon face à Bam Adebayo, Daniel Theis aurait fait un beau MVP avec son double-double, mais on a encore choisi Jayson Tatum pour sa capacité à se transformer après la pause. Dans la quatrième manche, son réveil n’avait pas suffi, et il s’en était voulu. « Je n’en ai pas beaucoup dormi depuis deux jours. On était menés 3-1, et vous n’êtes pas censés vous sentir bien quand vous êtes menés 3-1. J’étais juste impatient de jouer. »
Mais comme souvent, les Celtics vont avoir du retard à l’allumage. Heureusement pour eux, le Heat n’était pas dans un grand soir, et à la pause, les coéquipiers de Jimmy Butler ne mènent que de sept points (58-51). Boston a juste besoin d’élever son niveau de jeu pour prendre la main, et c’est donc Jayson Tatum, l’homme du troisième quart-temps, qui va prendre le match à son compte.
En première mi-temps, il faisait jouer les autres. Par sa technique, il attirait la défense pour mieux servir ses coéquipiers. En deuxième mi-temps, il redevient le formidable attaquant que l’on connaît.
Contre-attaques, 3-points, fadeaways… C’est un nouveau « clinic », et les défenseurs du Heat ne peuvent que constater les dégâts : 17 points dans le quart-temps et Boston prend jusqu’à 14 points d’avance (92-78) après un dunk de ce même Jayson Tatum. « Ce ne sera pas toujours parfait, mais il faut se donner une chance » répète-t-il, alors qu’il termine le match avec 31 points, 10 rebonds et 6 passes. C’est son 5e match à 30 points et plus dans ces playoffs, et c’est du jamais vu pour un Celtic depuis Kevin McHale en 1988.
Un match complet, loin d’être parfait (8/22 aux tirs), mais l’agressivité a fini par payer. « Il faut tout donner, et ensuite accepter le résultat. On savait ce qu’il y avait en jeu : soit on gagnait, soit on rentrait chez nous. »
Et les Celtics ne voulaient pas encore rentrer chez eux…