Qui peut arrêter Baron Davis?

Stephen Jackson s’approche de lui. Pas d’accolade. Pas de high five. Jax s’approche de Baron Davis et mime de dépoussiérer son maillot, histoire de le rendre nickel.
Nous sommes dans le money time et le meneur des Warriors vient de réaliser trois actions exceptionnelles. Trois move qui seront aux trois premières places du prochain Top 10.
Oublions le score. Golden State mène alors d’une trentaine de points, et il s’imposera 125-105 au final.
En revanche, gardons en tête le show de Davis. Après avoir distribué les caviars, volé des ballons et dégainé à longue distance, l’ancien meneur de UCLA se décide à attaquer le cercle.
Première action: Drive au milieu de la raquette qu’il termine par un tir à 360°.
Deuxième action: Nouvelle pénétration, cette fois-ci, sur la gauche de la raquette. Dans les airs, il évite le contre et s’en va marquer de l’autre côté du panier. Un move à la Carter ou à la Jordan.
Troisième action: Cette fois-ci, il décide d’attaquer le cercle. Face à lui, le meilleur contreur des playoffs, Andrei Kirilenko. Le Russe a un super timing et il monte parfaitement. Seulement, Davis se met dos à lui pour faire opposition et lui colle un dunk d’une puissance rare.
Le reste, on laisse les protagonistes en parler.
« Je crois que c’est le plus beau dunk que j’ai jamais vu. J’avais l’impression qu’il allait rentrer avec le ballon dans le cercle » confie Jason Richardson, spécialiste du dunk avec deux succès au Slam Dunk Contest.
« J’avoue que je me suis surpris moi-même sur ce dunk. Quand j’ai vu Kirilenko monter sur moi, j’ai tout de suite pensé que j’avais l’un des meilleurs contreurs face à moi. J’ai donné tout ce que j’avais. J’ai eu de la chance sur ce coup-là » raconte Baron Davis qui rend 20 centimètres à AK.
« J’étais un peu en retard sur l’action. Au moins, je serai sur le poster » conclut l’ailier du Jazz.